Le zen est une forme de bouddhisme, qui insiste particulièrement sur la méditation, le mot zen peut se traduire par recueillement parfait
Le Zazen est une posture de méditation assise c'est le coeur de la pratique du bouddhisme zen, se serait la posture qu'aurait utilisé bouddha lors de ses méditations. cette pratique permettrait d'unifier le corps et l'esprit et d'amener ceux ci à leur meilleur degrés de perfection.
Assis au centre d'un zafu, les jambes sont croisées en lotus ou en demi-lotus, voire en tailleur, si c'est trop difficile. Les genoux « poussent » le sol. La colonne vertébrale doit être bien droite, ce qui exige un menton rentré et donc une nuque étirée. La main gauche est posée sur celle de droite, les paumes vers le haut, les pouces exercent une légère pression (« tenir une fourmi entre les pouces sans l'écraser et sans la laisser s'échapper ») l'un sur l'autre et forment une ligne droite. Cette position des mains est appelée mudra ou mudra « cosmique ». Les mains ainsi disposées reposent sur les cuisses, en appui sur le bas du ventre, là où se trouverait le kikaï tanden, ou hara (« océan d'énergie »). Les épaules sont détendues. Le regard est posé à environ un mètre de distance sur le sol sans regarder quelque chose de précis. Les yeux doivent simplement être « posés » sur un point et le regard ne doit pas se troubler.
wikipédia
La pratique du zazen peut se prolonger de longues heures. et est souvent suivie de marche méditative.
Le bouddhisme lui-même est un fruit du zazen.
La légende dit qu'avant le Bouddha Shakyamuni il y a eu 7 Bouddhas: le bouddhisme fait donc référence à un temps antérieur à lui-même.
En effet, la posture de zazen remonte à la nuit des temps -de nombreux vestiges archéologiques en attestent (voir Zen et préhistoire)-, elle est un trésor fondamental de l'humanité.
Le bouddhisme historique est né à partir du zazen du Bouddha il y à 2500 ans et s'est transmis de maîtres à disciples depuis ce temps, à travers le monde, sans interruption.
http://www.zen-deshimaru.com/FR/practice/what.html
La pratique de bouddhisme zen semble une pratique rigide au départ mais cette discipline strict essaie de permettre par l'effort et la volonté d'exploser les prisons que chaque jour nous nous construisons.
voici un magnifique documentaire sur cette pratique spirituelle:
si la vidéo ne fonctionne pas cliquer ici
Voici le site complet de la lignée de doshimaru pour ceux qui voudraient pratiquer ou simplement se renseigner plus en profondeur sur cette pratique.
et pour terminer n texte zen que je viens de dénicher au hasard de la toile:
Le Sûtra du Cœur de la prajñâ pâramitâ
Traduit par Xuanzang, le maître de la loi de la triple corbeille sous la dynastie Tang
Lorsque le bodhisattva Maître-en-contemplation pratique la profonde prajñâ pâramitâ, il voit que les cinq agrégats sont tous vides et se libère de toutes les souffrances.
Shâriputra, les formes ne sont pas différentes du vide, le vide n’est pas différent des formes, les formes sont le vide, le vide est les formes. Il en va de même des sensations, des perceptions, des constructions mentales et des consciences.
Shâriputra, tous ces éléments ayant l’aspect du vide, ils n'apparaissent ni ne disparaissent, ils ne sont ni souillés ni purs, ils ne croissent ni ne décroissent. C’est ainsi que dans le vide, il n’y a pas de forme ni de sensation, de perception, de construction mentale et de conscience.
Il n’y a pas d'œil, d'oreille, de nez, de langue, de corps ni de mental. Il n’y a pas de forme, de son, d'odeur, de saveur, de tangible ni d'élément. Il n’y a pas de domaine du visuel et ainsi de suite il n'y a pas de domaine de la conscience mentale.
Il n’y a pas d'ignorance et non plus cessation de l’ignorance et ainsi de suite il n'y a pas de vieillesse ni de mort et non plus cessation de la vieillesse et de la mort. Il n’y a pas de souffrance, d'origine, d'extinction ni de chemin. Il n’y a pas de connaissance et pas plus d'obtention puisqu'il n'y a rien à obtenir.
Comme le bodhisattva s’appuie sur la prajñâ pâramitâ, son esprit ne connaît plus d'empêchement et comme il ne connaît plus d'empêchement, il est dénué de crainte. Libéré des méprises et des pensées illusoires, il accède au nirvâna. Comme les bouddhas des trois temps s’appuient sur la prajñâ pâramitâ, ils réalisent l'anuttarâ samyak sambodhi.
Sache donc que la prajñâ pâramitâ est la grande formule magique, la grande formule du savoir, la formule suprême, la formule inégalée qui permet de supprimer toutes les souffrances, elle est vraie et non pas vaine. C'est pourquoi j'enseigne la formule de la prajñâ pâramitâ. J'enseigne ainsi la formule : Gate, gate, pâragate, pârasamgate, bodhi, svâhâ!
Référence canon sino-japonais de Taishô : volume VIII, livre 251, p. 848c
http://www.zen-occidental.net/sutras/shingyo.html
Ca vous parle?
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