dimanche 30 novembre 2008

Les bases de la cuisine: la sauce béchamel et le roux.


Une sauce béchamel c'est du lait et du roux le tout porté à ébullition pour épaissir,éet poivré. C'est une base qui permet beaucoup de variantes et beaucoup de plat.


Commençons par le commencement:

Le roux: le roux est parfois délaissé aujourd'hui surtout dans la cuisine familliale et rapide on lui préférera de la maizéna ou tout autre liant déshydraté. Mais le roux est le liant de beaucoup de grandes sauces de la cuisine traditionnelle et gastronomique. Il existe trois sortes de roux désigné par leur coloration blanc, blond ou brun. C'est juste la cuisson qui change le blanc étant le moins cuit le brun le plus (logique). Le blanc ala meilleure capacité liante, on choisira le roux en fonction de la sauce que l'on veut obtenir (la coloration et la fluidité).


Un roux, c'est de la farine tamisée et de beurre en quantité égale (à peu prés quelques ecarts peuvent être fait, on voir parfois 6 de farine pour 5 de beurre).


Méthode: faire fondre le beurre à feu doux, lorsqu'il est fondu ajouter la farine et mélanger tout ça à la cuillère en bois en écrasant pour que le mélange se casse, le roux doit finir par faire des grains, laisser toujours cuire à feu doux.
Quelques minutes pour le roux blancs.
Le rond blond doit devenir comme son nom l'indique blond roux, il dégagera une bonne odeur de biscuit cela doit sepasser au bout de dix petites minutes à peu prés mais tout dépends de la quantité et de la chaleur amenée.
Le roux brun doit prendre une belle couleur noisette.
Voila vous avez un roux qui pourra servir de liant pour beaucoup de sauces.

Les différences entre les roux sont vraiment pour les pointilleux, et les gastronomes. Pour mapart quand c'est pour moi manger je fais un roux blond cuit entre 5 et dix minutes et c'est très bien.
Nous avons notre roux nous allons faire la béchamel:

Pour un demi litre de lait, il faudra 55gr de roux.


La probélmatique dela béchamel c'est les grumeaux alors pour ma part je mélange le lait froid avec le roux encore tiède et je bats vivement pendant quelques minutes. je porte ensuite le tout à ébullition à feu doux en continuant de battre. Lorsque la sauce est épaissie saler, poivrer, un peu de noix de muscade et le tour est jouer vous avez une sauce béchamel. Vous pouvez l'améliorer comme bon vous semble en fonction du plat qu'elle va accompagner. Certains ajoute un bouquet garni (aromatique) à cette sauce (c'est à dire thym, laurier, parfois clou de girofle) je suis pas partisan de cela.


Par contre une bonne sauce mornay c'est une béchamel on l'on ajoute du fromage et des jaunes d'oeufs (2 pour 1 demi litre de sauce), c'est délicieux.


Un bon plat de pâtes nappées de mornay puis gratiné c'est simple te tellement bon, une tarte de légumes aussi nappée de béchamel; des feuilletés de poissons légérement couvert d'une béchamel au citron et échalottes, et que sais je encore.
L'inventivité culinaire est sans fin,... Laissez vous porter.


bonne cuisine et bon appétit.







Autres articles cuisine

samedi 29 novembre 2008

Des nouvelles d'aigle bleu.


J'ai découvert aigle bleu, chaman et messager des nations amérindiennes, il y a quelques temps à travers un documentaire très intéressant, profond et pertinent.
Aigle bleu se présentait comme un enseignant de l'humanité, ayant étudié pendant plus de 25 ans et été initié chez les amérindiens.
Originaire du canada, aigle bleu enseignait là-bas depuis déjà de nombreuses années. Au delà de la culture amérinidenne il s'était vivement intéressé à beaucoup de spiritualités et de traditions diverses de la Culture humaine. Il parcourait alors la terre et délivrait un discours en tant que messager d'un groupement amérindien. L'intention de son message était le soutien à création d'un réseau de fraternité planétaire pour un nouveau monde, une communauté qui se nomme "communauté arc en ciel", en diffusant les connaissances issues de tradition amérindienne.
Le parcours d'aigle bleu en tant qu'enseignant spirituel et thérapeute "holistique" est déjà bien rempli.
Un fait interpellant est qu'il a reçu un titre au cours d'un examen, cet examen consiste à produire de la lumière avec son corps.

Il publia aussi 3 livres : - Le crystal et la santé,
- L'héritage spirituel des amérindiens,
- Fragrance et musique pour guérir.

Voilà pour présenter un peu aigle bleu

Comme toute personne qui a des choses significatives à dire et dont le discours est différent de ce qui est habituellement prôné par les "vérités" en place; Aigle Bleu subit des attaques diverses de la polémique, quant à ses origines amérindiennes notamment, et bien sûr sur le fait qu'il puisse produire de la lumière avec son corps.
J'ai lu quelque part qu'une organisation canadienne lui avait proposé 1 000 000 de dollars s'il arrivait à prouver ce fait. Bien entendu aigle bleu n'a jamais tenté de prouver quoi que ce soit à ses détracteurs; ceux qui ont un peu étudié la spiritualité comprendront aisément pourquoi.
Les polémiques vont bon train, on retrouve notamment un avertissement sur le site prévensecte sur aigle bleu et son association pour recréer un ecovillage de paix.

Quoiqu'il en soit, c'est le fond du message d'aigle bleu qui m'a intéressé qui je pense est très profond et pertinent. C'est une technique bien connue de discréditer le messager d'un message qui dérange.






Sur le blog d'aigle bleu il y a quelques mois, j'appris qu'il prenait une préretraite et qu'il avait décidé de ne plus transmettre aucun message ni aucune de ses connaissances.

Aujourd'hui je viens de tomber sur son blog, qu'il a décidé de réouvrir. Il y publie un article: identité amérindienne

Il a aussi créé une association pour vendre ses produits: ses musiques, ses livres et cd.

Il propose aussi sur ce blog, les entretiens vidéos que j'avais tant appréciés et qui ont eu un réel succès. avec une petite préface filmée qui est aussi intéressante.

Aigle bleu enseignant spirituel ou gourou sectaire je vous laisse vous faire votre avis!

En tout cas je vais suivre le déroulement de ces prochaines publications sur ce blog nouvellement ouvert.

Autres articles sur le chamanisme

vendredi 28 novembre 2008

Archéologie, petite introduction!


Il est souvent très difficile de séparer l'archéologie de l'histoire. Un point qu'il faut noter est que ces deux disciplines, bien qu'indépendantes, ne peuvent se passer l'une de l'autre et restent complémentaires.

Bien souvent les clichés perdurent quant à ce qu'est l'archéologie : découvrir des morts, des trésors : cela peut arriver mais ceux sont de rares occasions. Les chantiers ne sont pas nombreux, et sont généralement financés soit par des organismes privés, par des universités ou bien par le conseil général de la région, pour une durée définie (généralement les fouilles n'excèdent que rarement les deux mois). Mais personne ne peut entreprendre un chantier sans l'avis et l'accord de la préfecture. Je passe les détails mais la législation est très stricte là dessus. Alors, quand fouiller? Généralement, deux cas s'offrent à nous :
des sites déjà connus, souvent par les historiens : on sait que telle et telle ville se situe ici ou à peu près. On fouille quelques mois une année jusqu'à épuisement des fonds monétaires, puis on réenterre soigneusement le tout pour revenir l'année d'après continuer le travail. Le second cas est celui du hasard : il n'est pas rare que des privés trouvent soit chez eux soit dans le domaine public des vestiges. Dans ce cas, c'est à la gendarmerie d'intervenir (si il y a une valeur monétaire dans la découverte, 50% revient à l'état, le reste à la personne qui l'a trouvée). De là se mettent ensuite en place les fouilles.

Le problème de l'argent n'est pas non plus négligeable : les équipes, qu'il faut nourrir, loger, parfois payer, peuvent varier entre 5 à 30 groupes d'une dizaine de personne chacun. De plus, il y a le suivit des objets après les fouilles : en effet, qu'en faisons nous, qui les étudient etc....En règle générale, les musées sont tellement débordés d'artéfacts qu'ils refusent l'achat des objets trouvés lors de fouilles; l'exemple de l'Egypte est flagrant : les seules fouilles autorisées sont celles financées par les pays étrangers; le pays n'ayant pas assez d'argent pour prendre à charge la quantité inouie d'artefacts présents, l'état préfère souvent laisser enterrer voir même détruire ce qui est découvert.

Voilà pour l'aspect un peu "administratif" et casse pied.

Mais comment fouille-t-on? Il y a plusieurs méthôdes, mais certains principes de bases sont à respecter : le plus important étant l'outillage, c'est-à-dire au minimum la pelle, la truelle, le pied de biche, la loupe et enfin le pinceau. Le reste se procure avec le temps et l'expérience.
En arrivant sur un chantier, connu ou non, on commence par établir un périmètre : on plante 4 barres que l'on entoure d'un ruban, servant à délimiter la zone à fouiller. A l'intérieure de cette zone, d'autres parcelles sont désignées pour chaque équipe.
La première étape est laplus fastidieuse : elle consiste à enlever l'épaisse couche de terre qui recouvre le site (plus le site est ancien, plus il est profond - même s'il y a des exceptions). Mais toute cette terre n'est pas jetée : mise dans des brouettes, on en fait un tas, que l'on passe ensuite dans un tamis lui même passé dans l'eau; cela permet de trouver d'éventuels petits ossements, ou toute trace qui pourrait être utile à l'adaptation du lieu ou des éventuels objets à trouver. Une fois la couche humide enlevée (entendons lorsque les racines des graminées ont totalement disparues), on creuse à la truelle, et avec délicatesse : si quelqu'un trouve quelque chose, un coup trop fort dessus pourrait tout briser.

Lorsque l'objet, les ruines ou bien encore les caveaux sont mis à jours, on sort "le petit matériel" : les pinceaux". Une équipe est désignée exprès pour analyser l'ensemble des fragments de terre, bois et autre substances qui avoisine la découverte, pour voir s'il y a un lien éventuelle avec (parfois cela peut être des tessons de poterie ou même des ossements d'animaux). Une autre équipe elle s'occupe d'identifier l'objet : soit des historiens de l'art, soit des linguistes s'il y a des inscriptions ou symboles.Parfois les deux travaillent ensembles. La partie la plus délicate étant bien entendu de sortir de terre l'ensemble sans l'abîmer. Pour prévoir d'éventuels accidents, et même pillages, le site est d'abord entièrement photographié et...dessiné. Oui! On étale une immense feuille de plastique transparant sur le tout, et des graphistes reproduisent la découverte. C'est une pratique courante notamment dans les grottes. Mais cela permet aussi, lorsque l'on rebouche en fin de saison le site, de pouvoir continuer à travailler dessus tel qu'il était à taille réelle.







Cela reste très théoriques, car toutes les techniques évoluent en fonction des climats, des milieux, des régions, du type de matériaux étudié. Mais la trame principale reste la même.
Mis les techniques ont énormément évoluées. Aujourd'hui les ultra-sons se répandent de plus en plus (lorsque les financements le permettent) : on ne s'embête plus à chercher par l'histoire la localisation des sites, on se contente grâceà une machine d'envoyer en terre une puce qui renvoie par ordinateur une image 2D ou 3D de la composition du sol. Comme ca, des équipes peuvent couvrirent des espaces bien plus vastes en moins de temps.

En revanche, si l'archéologie trouve ses origines dès le 16° siècles(à l'époque où lespremiers fossiles furent trouvés), le 19° siècles méritent une attention particulière. A ce moment là, l'Egypte était à l'honneur, et l'on ne creusait pas, mais l'on faisait exploser à la dynamite le plus gros du sable encombrant, pour ensuite nettoyer au pinceau ce qu'il restait. C'est vous dire sur les merveilles que l'on voit aujourd'hui tout ce qui fut détruit. Mais en un sens, normal, avec le temps les techniques avancent, mais les législations aussi, et j'ai envie de dire malheureusement; car fouiller devient de plus en plus difficile, déjà d'accès pour les novices, et même pour les plus expérimentés qui doivent faire face à une administration drastique.

Voilà pour un bref résumé, incomplet, j'en conviens. Il y a encore beaucoup à dire, moi-même j'aurais des expériences plus personnelles a partager. Mais j'attends aussi les vôtres, et même vos questions ou réactions. Wink
Bien à vous tous.

Article de Vincent que je remercie pour ce partage; si cet artcicle vous à intéressé et que vous voulez en discuter aller lui rendre visite sur son tout jeune forum d'histoire et d'archéologie: L'histoire au présent.







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jeudi 27 novembre 2008

Le chamanisme: introduction.



Le chamanisme a commencé à refaire surface depuis, je pense, ce que certains appellent la contre culture des années soixante avec le mouvement hippies et une certaine crise d'identité de notre société. Quelques auteurs ont aussi permis de diffuser certaines idées du chamanisme et permirent ainsi à ses notions et pratiquent de se répandre. L'humain d'aujourd'hui est en quête, je crois que la société actuelle est dans une période charnière et l'humain, à travers le chamanisme, cherche peut être dans ces racines la force de déployer ses ailes.

Le terme "chamanisme" est un mot générique, originaire des montagnes de l'Altaï, en Sibérie. Les anthropologues ont rendu universel le mot "chaman" pour définir un guérisseur initié aux pratiques de médecine traditionnelle archaïque et détenteur d'une certaine sagesse liée à la Terre et au Ciel.
C'est avant tout une pratique qui permet de se reconnecter avec son corps, en retrouvant ce qui nous unit avec la Mère Terre pour mieux nous ancrer. Le Chaman est un guérisseur qui voyage sur un axe reliant le Ciel et la Terre. Il travaille avec les esprits des différents règnes de la Terre (minéral, végétal, animal et humain), les quatre éléments (feu, terre, air, eau), ainsi qu'avec les énergies célestes (guides, maîtres spirituels, etc.). Il maîtrise et utilise les vibrations émises par ces énergies pour la guérison des âmes et des corps malades. Le Chaman est aussi un sage qui canalise les enseignements conservés dans la mémoire ésotérique de l'humanité.


http://www.patrickdacquay.com/chamanisme/index.php



L'auteur qui est peut être le plus connu mais aussi le plus controverser, qui a permis à un large publique d'entrer en contact avec le chamanisme est certainement Carlos Castaneda.
Sa dizaine de livre relatant sa rencontre lorsqu'il était étudiant en anthropologie et son expérience, tout au long de sa vie avec don Juan matus, un sorcier yaqui.

L'authenticité de l'expérience vécue par Castaneda et aujourd'hui encore grandement remise en compte. Quoi qu'il en soit et bien que les développements de cet auteur sur la conscience, sur ce qu'il appelle l'esprit et sur d'autres points me paraissent douteux il a dû, à n'en point douter, rentrer en contact avec certaines connaissances issues du chamanisme. Les notions de l'intention, de la voie du guerrier et les déconditionnements que lui offre don juan matus ont réellement des parfums de chamanismes. Le succès de ces livres ont aussi dû à ce personnage étrange qui semble prendre un malin plaisir à démonter toutes les constructions mentales de son élève et par là, toutes les constructions mentale de l'humain "civilisé".





Mircéa Eliade est une référence en matière de traditions humaines religieuse et spirituelle, auteur prolifique il est reconnu pour son travail sérieux et en profondeur.

Voici ce qu'il nous dit:

Le chaman, une institution mystique, sacerdotale et politique, apparait à l'époque de paléolithique supérieur et remonte peut être à l'homme de Neandertal le chaman n'a pas seulement une fonction spéciale en tant que connaisseur de l'âme humaine, mais aussi une fonction générale dont les aspects sacrés et sociaux peuvent s'étendre à un domaine extrêmement vaste. Les chamans sont des guérisseurs, des devins et des visionnaires qui ont vaincu la mort. Ils sont en relation avec le monde des dieux et des esprits. Ils sont poètes et chanteurs , ils dansent et créent des oeuvres d'art. Ils ne sont pas seulement des hommes spirituels mais aussi des juges et hommes politiques, gardiens du savoir historique du sacré comme du profane.

...

L'initiation chamanique; que ce soit sur une hauteur, une montagne, au somment d'un arbre ou sur le terrain de l'âme, implique l'expérience de la mort, la résurrection, la connaissance et l'illumination

...

C'est pourquoi la crise initiatique du chaman doit être qualifiée d'expérience religieuse qui est probablement aussi ancienne que la conscience humaine, c'est à dire qu'elle remonte à l'époque où les premiers sentiments de craintes respectueuse et d'admiration animèrent l'homme.



Un autre auteur, romancier qui a publié des romans très intéressants sur le chamanisme est Dan Millman, à l'instar de carlos castaneda il rencontre une chaman, qui décide de faire de Dann son élève, cela commence par une déconstruction systématique de tout les acquis, (la mort en quelque sortes, mourir à soi même)J'aime beaucoup les livres de dann milmman car il explore une voie chamanique beaucoup plus douce que ne le fait carlos castanéda.

Un autre auteur que j'aimerais mettre ici en avant est Miguel Ruiz avec ses quatres accords toltèques dont vous retrouvez un résumé ici


Voici une page sur le chamanisme avec des liens vers divers pages très intéressantes, par ici.



Le chamanisme est répandu à travers le monde et se multiplie à travers énormément de variantes, nous aurons l'occasion de faire un tour plus approfondi de certaines pratiques et de certains principes.

Aujourd'hui à l'approche de 2010 le chamanisme est toujours d'actualité, cette discipline plurimillénaire a traversé le temps et l'espace, sachant s'adapter à son environnement.
Quels sont les éléments qui font du chamanisme une tradition (au sens large) aussi vivace?
Je donnerai quelque éléments à travers des docs et des articles sur le chamanisme dans ses différentes formes à travers le monde qui pourront peut être permettre de formuler des débuts de réponses.

Autres articles sur le chamanisme

mercredi 26 novembre 2008

Abdel malik: Dante: nouvel album!

Début novembre abd el malik, le rappeur strabourgeois sort son nouvel album: Dante.
Le rappeur à contre temps, sachant manié les mots et les idées portant ses mots au coeur de sa spiritualité. Abdel malik nous offre un nouvel album encore en décalage temps de ce qui se fait pour l'instant dans la vague hip hop. Déjà gibraltar nous avait étonné par ses sonorités vibrantes et ses mots profonds.

Dante est un album slam sur des fonds de violons, de cuivres et de flutes traversières, essai réussi pour le rappeur lettré et spirituel. Ses messages étonnant, détonant et touchant ont le pouvoir de s'infiltrer en cadence dans l'esprit . L'artiste réussi encore son pari de nous proposer une variante musicale originale et raisonante du courant artistique issu de la rue et des quartiers,

Je vous laisse écouter:



durée: 2 min.

si la vidéo ne fonctionne pas la vidéo entretien avec abdel malik ici




durée: 3min13

Je dis chapeau bas Mr Malik: merci!

le site officiel du chanteur

l'album sur dezeer

Un super blog sur abd al malik

Autres articles de l'actualité musicale.

zeitgest addendum

Voici la suite du documentaire Choc zeitgeist.

Zeitgeist addendum, le début du documentaire est un exposé en profondeur sur les rouages économiques de notre société capitaliste.
Suit un dévelloppment sur la politique économique mondiale, le documentaire s'attarde ensuite sur la base de tout ce sytème cad la gestion des ressources, il essaie de nous démontrer que c'est du contrôle de la production et de la diffusion des ressources nécessaires à la Société humaine que né le réel pouvoir de ce système monétariste.

L'auteur termine sur des propositions d'alternatives de la Société humaine et sur des propositionq de changement, et il appuie surle fait que le changement commence par soi que la révolution est intérieure.

Il y aurait beaucoup à dire et acreuser sur ce documentaire percutant et peu habituel qui propose des informations et despropositions concrètes ouvrant au questionnement et au débat, une critque de la forme du documentaire pourrait ausi être faite, alors n'hésitez pas à prendre la parole.





durée:2h03m

si le doc ne fonctionne pas cliquer ici

ou ici

articles connexes: Zeitgeist et l'histoire du cannabis

Zeitgest, l'esprit du moment!


Zeitgeist veut dire l'esprit du temps, il représente l'état actuel et culuturel d'ue époque.

Zeitgeist le film, est un documentaire, une critique percutante de certains points clés et de certains évènements de notre socièté par un auteur apparement inconnu.

Le documentaire commence par une déconstruction des points d'achoppement de l'église chrétienne. Il continu en passant par le 11 septembre, la manipulation de l'opinion publique par les personnes qu ont le pouvoir à travers les médias et les symboles fort. le docmentaire fait un exposé sur la facon dont l'argent est créé et nous démontre par là ou le pouvoir est réellement placé.

Dénoçant un complot mondial oligarche, zeitgeist pose des questions pertinentes.

Ce genre de documentaire, de critique virulente de la société de ses fondements et de son fonctionnement nous est rarement proposé pour ceux qui ne l'ont pas vu c'est à voir.





Durée 1h17

Si la vidéo ne fonctionne pas: cliquez ici

Articles connexe: l'histoire du cannabis et zeitgeist addendum.

mardi 25 novembre 2008

Huna, le sprincipes du chamanisme polynésien

voici un très courte vidéo, simple et pertinente sur les huits principe du chamanisme polynésien.



Le chamanisme est répandu à travers la planète si on peut voir une base commune, une trame qui relie chacune des tradition chamanique, elles sont aussi très différentes aussi diverses et riches que le sont les multiples manifestations de la tradition humaine.

Je prépare un article de fond sur le chamanisme que je mettrai enligne dans les jours à venir.

Autres articles sur le chamanisme

Tryo nouvel album: ce que l'on sème


Tryo n'est plus à présenter ce groupe d'amis a maintenant prouvé de quoi il était capable avec ces albums engagés de grande qualité musicale. Tryo à sorti au mois de septembre un quatrième album qui est bien dans l'esprit du groupe: ce que l'on sème.
Toujours des messages profonds et engagés sur un savoir faire et une inventivité musicale qui leur est propre, vous l'aurez compris j'aime beaucoup tryo et je ne peux m'empêcher, même si c'est un peu tard de partager avec vous quelques morceaux et interview de ces personnages originaux aux créations profondes et entrainantes:










Une interview de deux des membres de tryo: Daniel Ito et Christophe Mali par karl zero, au delà d'être des artistes de talents ce sont des humains sensibles et engagés avec un regard intelligent et critique sur notre société et sur l'actualité.





Cet album à un petit quelque chose de plus, un parfum de voyage, des vibrations profondes de la pluralité culturelle de l'humanité, tryo par cet album se dégage encore du lot et propose à leur publique des morceaux d'une grande qualité.


Ecouter


Tryo est en tournée pour l'instant ne les ratez pas!

les dates de la tournée




Liens utiles:

Le site officiel

le forum tryo

Le blog

Ecouter l'album sur deezer


Et vous vous aimez tryo?





Autres articles de l'actualité musicale.

lundi 24 novembre 2008

ram bahadur: le petit bouddha, bref retour!

à 150 km de katmandou Il réapparait après un an passé dans la jungle!

Il y a deux semaines à peine le jeune ram bahadur qui avait tant fait parler de lui il y a quelques temps a refait surface; ce jeune adolescent avait attiré les foules autour de lui alors qu'il méditait sous un arbre séculaire. Sans boire, sans manger dit on, résistant au feu et aux morsures d'un cobra. Ses miracles lui valurent d'être considéré comme la réincarnation du Bouddha. Il attira de plus en plus les pèlerins. la polémique autour de ce jeune népalais traversa la terre. Puis avait disparu dans la jungle sans laisser traces et depuis plus de nouvelles. Et voila il y a moins de deux semaines ce jeune homme en qui certains voient la réincarnation de bouddha réapparait non loin de katmandou. La nouvelle se répend vite et les fidèles voyant en lui un maitre se réunissent vite autour de celui ci. d'après les autorités il aurait parlé vendredi devant plus de 5000 milles personnes, mais je n'ai rien trouvé quant à la teneur du message délivré. Il est reparti ensuite d'où il est venu: vers la jungle.

Ce jeune inspire beaucoup de gens sur les chemins de la spiritualité, est ce l'enseignant dont l'humanité aurait besoin en ce début de 21ième siècle? est ce la réincarnation du bouddha comme certains le prétendent?

Petite rétrospective sur les événement qui donnèrent la popularité sur jeune homme intriguant.





référencement: bon plan: webranko!

Amis blogueurs et jeune webmaster des soucis pour référencer votre site et pour optimiser l'indexation de vos page web par les moteurs de recherches, ne cherhez plus voici un site rempli de conseils et d'articles sur le référencement, et un annuaire pour vous référencer.

N'hésitez pas webranko est une mine à conseils:

Webrankoinfo

dimanche 23 novembre 2008

Zen, ici et maintenant!



Le zen est une forme de bouddhisme, qui insiste particulièrement sur la méditation, le mot zen peut se traduire par recueillement parfait


Le Zazen est une posture de méditation assise c'est le coeur de la pratique du bouddhisme zen, se serait la posture qu'aurait utilisé bouddha lors de ses méditations. cette pratique permettrait d'unifier le corps et l'esprit et d'amener ceux ci à leur meilleur degrés de perfection.


Assis au centre d'un zafu, les jambes sont croisées en lotus ou en demi-lotus, voire en tailleur, si c'est trop difficile. Les genoux « poussent » le sol. La colonne vertébrale doit être bien droite, ce qui exige un menton rentré et donc une nuque étirée. La main gauche est posée sur celle de droite, les paumes vers le haut, les pouces exercent une légère pression (« tenir une fourmi entre les pouces sans l'écraser et sans la laisser s'échapper ») l'un sur l'autre et forment une ligne droite. Cette position des mains est appelée mudra ou mudra « cosmique ». Les mains ainsi disposées reposent sur les cuisses, en appui sur le bas du ventre, là où se trouverait le kikaï tanden, ou hara (« océan d'énergie »). Les épaules sont détendues. Le regard est posé à environ un mètre de distance sur le sol sans regarder quelque chose de précis. Les yeux doivent simplement être « posés » sur un point et le regard ne doit pas se troubler.


wikipédia


La pratique du zazen peut se prolonger de longues heures. et est souvent suivie de marche méditative.


Le bouddhisme lui-même est un fruit du zazen.
La légende dit qu'avant le Bouddha Shakyamuni il y a eu 7 Bouddhas: le bouddhisme fait donc référence à un temps antérieur à lui-même.
En effet, la posture de zazen remonte à la nuit des temps -de nombreux vestiges archéologiques en attestent (voir Zen et préhistoire)-, elle est un trésor fondamental de l'humanité.
Le bouddhisme historique est né à partir du zazen du Bouddha il y à 2500 ans et s'est transmis de maîtres à disciples depuis ce temps, à travers le monde, sans interruption.


http://www.zen-deshimaru.com/FR/practice/what.html



La pratique de bouddhisme zen semble une pratique rigide au départ mais cette discipline strict essaie de permettre par l'effort et la volonté d'exploser les prisons que chaque jour nous nous construisons.

voici un magnifique documentaire sur cette pratique spirituelle:



si la vidéo ne fonctionne pas cliquer ici

Voici le site complet de la lignée de doshimaru pour ceux qui voudraient pratiquer ou simplement se renseigner plus en profondeur sur cette pratique.

et pour terminer n texte zen que je viens de dénicher au hasard de la toile:








Le Sûtra du Cœur de la prajñâ pâramitâ

Traduit par Xuanzang, le maître de la loi de la triple corbeille sous la dynastie Tang

Lorsque le bodhisattva Maître-en-contemplation pratique la profonde prajñâ pâramitâ, il voit que les cinq agrégats sont tous vides et se libère de toutes les souffrances.

Shâriputra, les formes ne sont pas différentes du vide, le vide n’est pas différent des formes, les formes sont le vide, le vide est les formes. Il en va de même des sensations, des perceptions, des constructions mentales et des consciences.

Shâriputra, tous ces éléments ayant l’aspect du vide, ils n'apparaissent ni ne disparaissent, ils ne sont ni souillés ni purs, ils ne croissent ni ne décroissent. C’est ainsi que dans le vide, il n’y a pas de forme ni de sensation, de perception, de construction mentale et de conscience.

Il n’y a pas d'œil, d'oreille, de nez, de langue, de corps ni de mental. Il n’y a pas de forme, de son, d'odeur, de saveur, de tangible ni d'élément. Il n’y a pas de domaine du visuel et ainsi de suite il n'y a pas de domaine de la conscience mentale.

Il n’y a pas d'ignorance et non plus cessation de l’ignorance et ainsi de suite il n'y a pas de vieillesse ni de mort et non plus cessation de la vieillesse et de la mort. Il n’y a pas de souffrance, d'origine, d'extinction ni de chemin. Il n’y a pas de connaissance et pas plus d'obtention puisqu'il n'y a rien à obtenir.

Comme le bodhisattva s’appuie sur la prajñâ pâramitâ, son esprit ne connaît plus d'empêchement et comme il ne connaît plus d'empêchement, il est dénué de crainte. Libéré des méprises et des pensées illusoires, il accède au nirvâna. Comme les bouddhas des trois temps s’appuient sur la prajñâ pâramitâ, ils réalisent l'anuttarâ samyak sambodhi.

Sache donc que la prajñâ pâramitâ est la grande formule magique, la grande formule du savoir, la formule suprême, la formule inégalée qui permet de supprimer toutes les souffrances, elle est vraie et non pas vaine. C'est pourquoi j'enseigne la formule de la prajñâ pâramitâ. J'enseigne ainsi la formule : Gate, gate, pâragate, pârasamgate, bodhi, svâhâ!

Référence canon sino-japonais de Taishô : volume VIII, livre 251, p. 848c


http://www.zen-occidental.net/sutras/shingyo.html


Ca vous parle?

gagner de l'argent en surfant, est ce possible?

Je n'y croyais pas non plus, mais ayant du temps et comme tout le monde besoin d'argent j'ai essayé, sans grande conviction au début. Mais je me suis dit qui ne tente rien n'a rien. J'ai donc installé cette barre de pub qui s'installe au dessus de votre page net, elle ne prends pas beaucoup de place et ne gène aucunement le surf. et je l'ai laissé le temps du surf tout les jours je gagnais de point en surfant, en ouvrant quelques mails, ou en cliquant sur une pub ou l'autre, j'ai proposé cette barre à deux trois connaissances qu ont installé ce qui m'a permis d'augmenter encore mes points au bout du mois j'ai regardé combien j'avais gagné en pensant que je n'avais rien gagné ou presque.
A ma surprise, j'avais gagné une sommes qui bien sur n'était pas énorme, un peu plus de 15 euros, c'est pas grand chose mais c'est la moitié du prix de mon abonnement internet. Le mois suivant au vu de ma fidélité au site et du fait que j'avais récolté quelque filleuls de plus la somme avait augmenté encore un peu: une vingtaine d'euro.

Grâce à ce site j'ai aussi découvert un site de panel de consommateur qui me rapporte un ou deux euros à chaque fois que je réponds à un sondage.

Ce mois ci après trois mois d'utilisation, ces deux sites m'ont rapporté presque 50 euros, c'est pas énorme me direz vous, mais ça paie tout de même mon abonnement internet. Et me laisse encore un peu d'argent pour faire un extra et cela juste en surfant et en répondant à un sondage.

La personne qui m'a proposé ce site me dit que ça lui rapporte presque deux cents euros par mois et cela seulement après 6 mois d'utilisation. biens sûr cela ne fera pas de nous des gens riches mais arrondir ses fins de mois ça fait toujours du bien surtout par les temps qui courent.

Essayez ici ecbarre.com - La Barre de Surf

qu'en pensez vous?

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Krishnamurti:enseignant de l'humanité?


Un esprit conditionné par un système ne peut jamais voir la vérité.

Jiddu Krishnamurti

Jiddu krishnamurti (1895/1986) d'origine indienne jiddu krishnamruti n'est pas vraiment à présenter pour les quêteurs de la Conscience. Krishnamurti étudia très tôt au prés d'annie besant qui dirigeait la fameuse société théosophique et qui voyait en jiddu le nouveau messie, l'éducateur de l'humanité. une société est alors créée, l'ordre des étoiles destinée à le soutenir. Devenu jeune homme, il la dissout et désavoue cette idée qu'il est un messie. Il passa le reste de sa vie à écrire et à faire des conférences et des enseignements à travers le monde.

Philosophe, ses points de vue tranchant ont la propriété de percuter les acquis et de remettre en question tout nos conditionnement ancrés.


Sa pensée était fondée sur la compréhension qu'un changement fondamental dans la société ne pouvait, selon lui, émerger que d'un bouleversement radical dans l'individu, puisque la société est le produit des actions réciproques de ses membres. Un tel changement devait passer par une sorte de mutation de ce qu'il appelait parfois le « vieux cerveau »[1] conditionné de l'homme afin d'accéder à une vraie liberté que ni les religions, ni l'athéisme, ni les états ou les idéologies politiques ne sont capables de produire, puisque les uns comme les autres agissent toujours « en réaction » à quelque chose d'autre.

wikipédia.

Son acharnement à s'attaquer aux religions, aux gourous et aux professeurs de tout poil me pose une petite question, il dit la vérité est sans chemin, mais qu'a t'il fit au cours de sa vie à travers ses conférences et ses écrits si ce n'est essayer d'offrir un chemin (même sous forme de non chemin)?
Sans pour autant critiquer les messages de krishnamurti qui pour moi doivent être entendu car ils ont une force et une pertinence pointue.

Krishnamurti parle de la souffrance






Sans division= acceptation?


superbe docmentaire sur Mr jiddu krishnamurti.




si la vidéo ne fonctionne pas cliquer ici

ou ici


Voir est une des choses les plus difficiles au monde : voir ou entendre, ces deux perceptions sont semblables. Si vos yeux sont aveuglés par vos soucis, vous ne pouvez pas voir la beauté d'un coucher de soleil. Nous avons, pour la plupart, perdu le contact avec la nature. La civilisation nous concentre de plus en plus autour de grandes villes : nous devenons de plus en plus des citadins, vivant dans des appartements encombrés, disposant de moins en moins de place, ne serait-ce que pour voir le ciel un matin ou un soir. Nous perdons ainsi beaucoup de beauté. Je ne sais pas si vous avez remarqué combien peu nombreuses sont les person-nes qui regardent le soleil se lever ou se coucher, ou des clairs de lune, ou des reflets dans l'eau.
N'ayant plus ces contacts, nous avons une tendance naturelle à développer nos capacités cérébrales. Nous lisons beaucoup, nous assistons à de nombreux concerts, nous allons dans des musées, nous regardons la télévision, nous avons toutes sortes de distractions. Nous citons sans fin les idées d'autrui, nous pensons beaucoup à l'art et en parlons souvent. A quoi correspond cet attachement à l'art ? Est-ce une évasion ? Un stimulant. Lorsqu'on est directement en contact avec la nature lorsqu'on observe le mouvement de l'oiseau sur son aile; lorsqu'on voit la beauté de chaque mouvement du ciel; lorsqu'on regarde le jeu des ombres sur les collines ou la beauté d'un visage, pensez-vous que l'on éprouve le besoin daller voir des peintures dans un musée.


Se libérer du Connu, jiddu krishnamurti



L'Amour


Avoir de la sensibilité c'est aimer. Le mot aimer n'est pas l'amour. L'amour ne peut pas être divisé en amour de Dieu et amour pour l'homme, ni peut-il être mesuré en tant qu'amour pour une personne ou pour l'humanité. L'amour se donne lui-même en abondance, comme une fleur donne son parfum. Mais on le mesure tout le temps dans les relations humaines et, de ce fait, on le détruit.
L'amour n'est pas une denrée pour réformateurs ou travailleurs sociaux; ce n'est pas un instrument politique destiné à créer de l'action. Lorsque le politicien et le réformateur parlent d'amour, ils se servent du mot et n'entrent pas du tout en contact avec sa réalité, car l'amour ne peut pas être utilisé en tant que moyen pour une fin, immédiate ou dans un lointain futur. L'amour est de la Terre entière, non d'un certain champ ou d'une certaine forêt. L'amour de la réalité n'est circonscrit par aucune religion, et quand les religions organisées s'en servent, il cesse d'être. Les Sociétés, les religions organisées, les gouvernements autoritaires, par leurs activités diligentes, détruisent sans le savoir l'amour qui pourrait devenir passion en acte.
Dans le total développement de l'être humain que produit une éducation correcte, la qualité d'amour doit être nourrie et soutenue dès les premiers pas. L'amour n'est ni du sentimentalisme ni de la dévotion. Il est aussi fort que la mort. On ne peut pas l'acheter avec des connaissances; l'esprit qui, sans amour, poursuit des connaissances, fait commerce de cruauté, ne vise qu'à l'efficience.


Face à la Vie

d'autres extrait ici:

http://www.krishnamurti.ch/-fr/texteK.html


"Les innocents ignorent la douleur, la souffrance, même s'ils ont vécu des milliers d'expériences.
Ce ne sont pas les expériences qui corrompent l'esprit, mais les traces qu'elles laissent, les résidus, les cicatrices, les souvenirs. Ils s'accumulent, s'entassent les uns sur les autres, c'est alors que commence la souffrance.

Cette souffrance, c'est le temps. Le temps ne peut cohabiter avec l'innocence.

La passion ne naît pas de la souffrance. La souffrance, c'est l'expérience, l'expérience de la vie quotidienne, cette vie de tortures, de plaisirs éphémères, de peurs et de certitudes. Nul ne peut échapper à ces expériences, mais rien n'oblige à les laisser s'enraciner dans le terreau de notre esprit. Ce sont ces racines qui suscitent les problèmes, les conflits et les luttes incessantes. La seule issue, c'est de mourir chaque jour au jour précédent. Seul un esprit clair peut être passionné.

Sans passion, on ne voit ni la brise qui joue dans le feuillage, ni l'eau scintillante dans le soleil. Sans passion, point d'amour."


Krishnamurti


Le site de l'association krishnamurti en France


Autre article.

Noir désir: Bertrand Cantat

Sujet d'actualité brulant, Bertrand Cantat, le chanteur de noir désir incarcéré pour homicide à défrayé la chronique lors de ce fameux incident aujourd'hui la polémique se relance, le groupe content de retrouver son leader propose deux nouveaux titres, peut être avant gout d'un prochain album.Gagnant/perdant et le temps des cerises. vous pouvez écouter et télécharger gratuitement ces titres sur leur site ici:

http://www.noirdez.com

Que pensez vous de ce retour?

Conscience


Tout change, rien ne se perds, rien ne se crée, tout se transforme. Lavoisier.



L'univers est en constant mouvement, Tout est en mouvement. Ce que je suis aujourd'hui n'est déjà plus ce que j'étais hier, ni encore ce que je serai demain.



Le présent est un cadeau, carrefour entre hier et demain ou je décide qui je suis maintenant. Nos choix font ce que nous devenons.



Ne l'oublions pas nous sommes libre enfin nous pouvons l'être et nos choix n'appartiennent qu'a nous, alors faisons les en conscience.



En conscience, en conscience des intentions qui nous poussent à agir ou à réagir de telle ou telle facon, l'impulsion de tout acte est une inspiration trasformée en intention. Inspiration expirtation.



Dans notre systeme social, dans notre société capitaliste de création de biens, dans cette société de consommation, nos choix ne nous appartiennent plus vraiement, Ces ystème nous pousse à agir dans son sens, ce sens n'est pas en accord avec notre être profond n'est pas en harmonie avec notre envirronnemnt.

Nous sommes conditionnés, depuis l'enfance la société nous dresse à être de bon consomateurs, car cette société est fictive; elle est issue de la pensée d'humains déconnectés et ne repose sur rien de véritable, de vivant. L'homme s'est isolé. cette société n'est viable que si depuis la plus tendre enfance nous sommes conditionnés à accepter et a participer à cette chose. La société humaine ne participe pas à l'harmonie en tout cas pas dans l'état des choses, je ne dis pas que cette société est une grosse erreur, tout à sa raison, mais je pense qu'elle doit etre dépassée et je pense qu'il est temps. Temps de se rendre compte ne nos actes et deleur portée.



Notre être profond n'est pas en accord avec ce systeme. Il provoque des maladies, des mal êtres, des souffrances pour nous obliger à voir, à réagir, à nous libérer, cette société de consommation ne saurait perdurer, rien ne peut emprisonner l'esprit, nous sommes libre même si ca demande du travail, nous avons le pouvoir de la liberté, le libre arbitre, nous avons le choix,;iI nous suffit d'ouvrir les yeux et de dire non, je ne suis pas ca, ce n'est pas cela qu'est l'humain, et alors donnons notre proposition de l'humain; En clarifiant nos intentions et en les rendant impeccable rien ne fera obstacle à la concrétisation de notre vision. Le travail parait peut être fastidieux et compliqué mais il faut faire un pas apres l'autre; qui va piano, va sano, dit on.



Allons-y; sereinement, mais allons-y! En route!



Nous sommes notre maitre, pour ca il faut se connaitre, tout est en nous, ne cherchons pas à l'extérieur les clés de notre bonheur. Nous devenons ce que nous choisissons, alors faisons le en conscience posons nous un instant pour voir ou nous voulons aller, pour voir si nous sommes en accord avec ce que nous faisons, en accord avec la totalité de notre être, et si ce n'est pas le cas, il y a des changements à faire.



Nous devons incarner les changements que nous voulons voir dans le monde. (Mahatma gandhi.)



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samedi 22 novembre 2008

Paracelse l'alchimiste!


Qui est paracelse?

Pas évident de déméler la légende des faits historiques avec de tels personnages qui ont enflammés l'imagination de tout les curieux et les plumes romanesques des auteurs ajoutent encore de l'ampleur au personnage. Je ne me veux pas historien donc laisserai la réalité de la légende se méler, n'est ce pas comme ça que naissent les mythes?







Paracelse est Suisse (1493-1541) son nom est Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, son père est médecin et chimiste il va lui enseigner les rudiments de son art et ceux de la pensée humaniste.
Il poussera les études de chimie sous les instructions de trithème. (Jean tritéme (1462-1516), Ioannis Trithemius en latin, abbé Allemand de son état, est considéré comme un des pères de la cryptographie et souvent considérer comme alchimiste.) il devint en 1522 chimiste et médecin diplomé.
Il se fait nommer paracelse car il se dit plus que celse (medecin romain Aulus Cornelius Celsus, est l'auteur de «Arte medical», soit huit tomes encyclopédiques portant sur la médecine de l'Antiquité et rassemblant en synthèse tout le savoir médical depuis Hippocrate), devient médecin itinérant et commence à faire parler de lui dans les cours d'europe et dans les grandes villes où il passe. Plusieurs guérisons dites mystérieuses lui sont attribuées ce qui fait naitre la renommée.
Il critique la médecine établie et malgré ses détracteurs impose ses vues à beaucoup. Il se nomme prince des deux médecines. Il à une personalité que certains disent caustique et le propos franc, muni d'une langue acérée qui fait naitre rapidement la polémique, anti conformiste, certains y verrons même un révolutionnaire.Tout cela à mon sens n'est pas en accord avec le discret alchimiste ou même le secret rose-croix. Ce qui me fait dire que paracelse etait particulier parmi les particuliers.

Ses connaissances, disent la plupart, dépasse l'étendue des enseignements traditionnels de chimiste et de médecin, ou a t'il acquis toute ces connaissance, lors de ces pérégrinations?

Voici une petite explication tirée d'un de ces nombreux écrit:

"Les maladies errent par toute la terre. Si un homme souhaite les comprendre, il lui faut errer lui aussi. Il lui faut voir la nature là où elle prodigue ses minéraux ; et comme la montagne ne vient pas à lui, il doit aller à elle. »
« Quiconque a le désir de pénétrer la nature doit en fouler le livre vivant de ses propres pieds. L'écriture s'apprend par des lettres ; la nature par les contrées dont chacune est un livre. Et l'homme, en voyageant, doit en feuilleter les pages. »
Paracelse a écrit une foule de travaux qui lui valent encore aujourd'hui l'intérêt de beaucoup de chercheurs. Il est l'auteur de traités sur la spagythérapie et pour définir ce que c'est, il faut savoir d'où proviennent les mots «spao» (séparer) et «ageiro» (réunir).

Selon l’article «Qu'est-ce qu'un spagythérapeute?» paru dans la revue Biosoin, il s’agirait de décomposer la vie, de la débarrasser de ses impuretés, puis de la recomposer à un niveau supérieur d'évolution. Pour l'intervention, l'alchimiste spagyriste a besoin de l'âme, de l'esprit et du corps de la plante pour guérir les maladies, sous ses aspects tant psychologique que physique, avec comme objectif d'apporter l'équilibre chez l'humain.
Selon lui, le corps humain se compose de trois substances, le sel, le soufre et le mercure, et il définit l’entité toxique comme étant ce qui cause les maladies tartriques stomacales (causées par l’acide tartrique). Et voila mis en lumière trois éléments qui remplacent pour paracelse les quatres éléments d'aristote:

- Le mercure: l'essence des fluides vaporeux, et non pas l'élément chimique qui porte aujourd'hui ce nom.

- Le sel: l'essence des solides, différente du sel de table.

- Le souffre: l'essence des substances huileuses, sans relation non plus avec l'élément chimique.






Voici un lien avec quelques ouvrages d'époques de paracelse numérisé et mis en ligne par l'université de Strasbourg, j'ai trouvé interressant juste de pouvoir voir l'un ou l'autre de ses livres.

http://imgbase-scd-ulp.u-strasbg.fr/displayimage.php?album=177&pos=7



On lie souvent le personnage au mystérieux ordre de la rose croix dont les manifestes pârus les siècles suivant lui sont souvent attribués, il y aurait bien des choses à dire sur cet ordre supposé secret et que l'on retrouve sur bien des chemins qui mène à la connaissance.

Voici quelques mots sur ce mystérieux et renommé personnage, il faudrait une thése complète pour parler de cet Artiste aux profondes et multiples connaissances.

Voici encore quelques citations qui illustrent bien le personnage:



"Nous ne sommes pas nés seulement de notre mère. La terre aussi est notre mère Qui pénètre en nous jour après jour Avec chaque bouchée que nous mangeons."



"Là où l'esprit souffre, le corps souffre aussi."



"Ce qui est une nourriture pour l'un, est un poison pour l'autre."



"Mes écrits dureront et subsisteront jusqu'au dernier jour du monde comme véritables et incontradicibles."



"Tout est poison, rien n'est sans poison. Seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison."






Beaucoup d'histoires fantastiques et romanesques circulent sur Paracelse. Je vous en laisse deux trouvées au hasard de la toile.



La rose de Paracelse



La légende, cette aurore posthume qui ne revient qu'aux êtres d'exception, s'est emparée de Paracelse.
Un homme, un jour, était venu trouver l'illustre guérisseur et, très humblement, lui avait demandé :
– Est-ce bien vrai tout ce qui se dit sur toi ? tes remèdes merveilleux, tes dons extraordinaires, ton pouvoir surnaturel? Est-il vrai qu'à partir de leurs cendres tu puisses rendre la vie aux choses ? On m'a dit que, brûlant une rose, tu pouvais la ressusciter !
Enveloppant l'étranger d'un regard calme, Paracelse lui avait alors répondu :
– Ami, il ne faut point accréditer de telles histoires. Non, vraiment, je ne suis rien qu'un très-pauvre homme, vivant dans les tribulations et la misère. Ce que je fais, je le fais de mon mieux, avec mon cœur. Voilà tout. Mais toi, ne donne pas créance aux paroles insensées. Va ton chemin, oublie ce qu'on t'a dit et qui ne vaut pas qu'on s'y attarde !
Or, tandis qu'il s'exprimait ainsi, Paracelse remuait dans sa main un peu de cendre.
– Mais pourtant, insistait l'homme, ces témoignages qui courent de ville en ville : se peut-il que tant de choses se disent sans raison ? Ton nom est sur toutes les bouches avec celui de la guérison et celui du prodige !
– Cher visiteur, crois-moi : il n'en est rien. Les gens racontent, mais ne te trouble pas. Je le répète : va ta vie, fais ton devoir, aide et aime tes proches et n'oublie pas Dieu sans qui tu ne serais rien. Mais laisse cette fable que répandent les langues bavardes et crois bien que je ne suis rien d'autre que ton frère parmi les hommes, celui-là même qui est ici devant toi.
Alors l'inconnu se retira. Et Paracelse, toujours, remuait la cendre dans sa main. Il suivit des yeux l'homme qui s'éloignait et quand sa silhouette se fut évanouie dans la distance, il leva lentement cette main qu'il avait tenue cachée et dans laquelle une rose venait d'éclore.






Paracelse et le Diable





En ce temps-là, le fameux docteur Paracelse habitait la ville d'Innsbruck, en Autriche. Or un matin qu'il se promenait dans les bois, il s'entendit appeler par son nom sans tout d'abord savoir d'où venait la voix.
– Théophrastus ! Théophrastus !
Il chercha tout autour de lui et finit par s'apercevoir que les paroles sortaient d'un sapin, et plus précisément d'un trou que bouchait un morceau de bois sur lequel était gravées trois croix. Il s'en approcha et pria l'invisible interlocuteur de se faire connaître.
– Je suis le Diable, fit la voix, un saint homme m'a enfermé ici et les croix que tu vois m'interdisent de retrouver la liberté.
– Que me donneras-tu si je te sors de là, lui dit alors Paracelse.
– Que souhaites-tu, fit la voix dans l'arbre.
– Un médicament qui guérit toutes les maladies, une teinture qui transforme les métaux vulgaires en or, enfin...
– Cesse ! hurla le Diable. Trois est pour moi un chiffre détestable, mais je pourrai réaliser tes deux premiers souhaits.
Alors Paracelse ôta le bouchon de bois et fit un pas en arrière. Il n'avait pas plutôt accompli ce geste qu'il vit sortir une petite araignée noire qui se laissa glisser sur la mousse et s'évapora au contact du sol. Dans le même moment apparut un homme maigre et noir, avec des yeux luisants comme des braises. Il sortit pour ainsi dire de terre, remerciant avec une grande courtoisie celui qui l'avait délivré. Puis il prit une baguette de coudrier et en frappa une roche voisine. Celle-ci se fendit en deux découvrant une sorte d'antre où il pénétra. Il en ressortit bientôt avec deux flacons qu'il remit au docteur. L'un contenait le remède universel, l'autre la teinture qui change tout en or.
– Maintenant, dit le Diable tandis que le rocher se refermait, je veux tirer vengeance du misérable qui m'a tenu si longtemps prisonnier dans cet arbre.
Mais Paracelse qui ne l'entendait pas de cette oreille lui déclara :
– Celui qui t'a enfermé ici doit être un grand magicien !
– Peuh ! ricana le Diable, il est si simple pour moi de prendre une petite forme !
– Je parierais volontiers mes deux flacons, l'interrompit Théophraste, que la chose est impossible et que ce que j'ai vu tout à l'heure n'est rien d'autre qu'une illusion.
– Eh bien ! regarde, fit le Démon.
Et l'instant d'après, reprenant sa forme d'insecte, il disparut dans le trou du sapin.
– A moi les deux bouteilles, lui cria-t-il alors de l'intérieur.
Mais Paracelse, sans se soucier de ce qu'il disait, se saisit rapidement du bouchon et le remit à sa place. Et voici qu'à nouveau, le Diable était prisonnier. Colère, menaces, supplications : rien n'y fit et il eut beau se démener au point de faire tomber toutes les pommes de pin des branches, son vainqueur ne voulut rien savoir et s'en retourna chez lui muni des précieuses fioles grâce auxquelles il devint bientôt célèbre.
Près d'Innsbruck, l'Esprit du mal est toujours retenu dans son trou et les gens racontent que dans la forêt se trouve un arbre qui tremble continûment sans que le vent souffle et d'où sortent gémissements et menaces. Sans rien savoir de cette histoire, ils l'ont nommé l'Arbre du Diable.


http://www.moncelon.com/paracelse4.htm

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paracelse

http://www.universalis.fr/encyclopedie/N132571/PARACELSE.htm

http://www.moncelon.fr/paracelse1.htm

http://forum-spiritualite.forumpro.fr/

feuilletés aux chamignons


Une recette très simple et de saison enfin il commence à être un peu tard mais il reste encore quelques pieds de mouton en magasin, cette recette fonctionne trés bien avec des pieds de moutons mais aussi des girolles.

- 250 gr de champignons des bois (pieds de moutons ou girolles)
- Une belle gousse d'ail.
- 200 gr de pâte feuilletée ( achetée toute faite en magasin c'est beaucoup plus simple et vraiment pas cher, mais si vous voulez la recette je peux la donner)
- une noix de beurre

-brosser légèrement les champignons (les champignons des bois ne se lavent pas à l'eau).
-couper les champignons grossièrement, hacher la gousse d'ail finement.
-Faites cuire les champignons avec l'ail à feu doux dans un peu de beurre une vingtaine de minutes à couvert (il ne doit plus y avoir de jus). Sans oublier de saler et de poivrer.

couper la pâte feuilletée en 4 lorsque les champignons sont cuits partager en 4 déposer une part sur chaque part de pate feuilletée et replier la pate de facon à faire des triangles, bien pincer les coins pour que le feuilleté soit hermétiquement fermé.

Passer une vingtaine de minutes au four à 180° (les feuilletés doivent avoir gonflé et la pâte doit être dorée.)

L'ail peut être remplacé par une échalotte, de la ciboulette peut aussi être ajoutée.


autres articles cuisines

histoire du cannabis

Le cannabis, le chanvre indien, la plante cultivée la plus vieille du monde. Si aujourd'hui nous connaissons le cannabis pour ses propriétés psychotropes, cette plante à des applications très diverses. voici un petit documentaire intéressant sur l'histoire du cannabis qui vous en apprendra un peu plus:








Des réactions?

boulettes de viande à la bière

Voici une spécialité belge délicieuse.

La viande:

-500 gr de viande hachée (mélange porc et veau mais celon préférence)
-5 tranches de pain de mie
-2 petites échalottes
-2 gousses d'ail
-une verre de lait (20 cl)
-un oeuf
-sel poivre.
- un peu de farine. et une grosse noix de beurre

La sauce:

-un gros oignon.
-75 cl de biere bonde.
-un peu de farine.

commencer par le sauce.

Emincer l'oignon , le faire suer légèrement dans un tout petit de beurre. Lorsque l'oignon à suer ajouter la bière. saler poivrer légèrement vous rectifierez l'asaisonnemnt en fin de cuisson.

lorsque toute les boulettes auront été plongée et que la cuisson aura eu lieu il faudra épaissir la sauce avec un peu de farine diluée dans du lait. Portez ) ébullition durant une dizaine de minutes.


Préparation des boulette.

Emincer finement les échalottes, hacher l'ail émietter la mie du pain.
Mélanger le tout: viande, mie de pain, lait, oeuf, ail, échalotte, sel, poivre; jusqu'à obtenir un mélange homogène, si c'est trop humide ajouter de la mie de pain. faire des boulette en les roulant dans les mains. La taille que l'on veut (plus elles seront grosse plus elles devront cuire longtemps).

Rouler chaque boulette de viande dans la farine et la faire revenir, dans le beurre jusqu'a ce que la boulette forme une légère croutte brune, plonger la boulette dans la sauce. Laisser cuire dans le jus quarante-cinq minute pour de petites boulettes et une heure pour de grosses.

Et voila des boulettes à la bières, comme accompagnement les belges aiment les frites, mais du riz est très bon aussi. Ceci est une recette de base beaucoup d'amélioration peuvent y être apporter, comme mettre des carottes finement émincées dans la sauce ou ajouter du thym à la viande.

Bon appétit.

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vendredi 21 novembre 2008

un délicieux cake!




Voici une petite recette pour faire un cake de base avec cela vous pourrez faire à peu près tout les cakes que vous voulez.


- 3 gros oeufs
- 150 g de sucre
- 150 g de beurre
- 160 à 180 gr de farine
- 1/2 sachet de levure 10 à 12 gr de levure fraiche)
- vanille liquide

-Blanchir les jaunes d'oeufs avec le sucre,
-Puis ajouter la farine, la levure et le beurre bien ramolli.
- Ajoutez la vanille et les épices, alcool ou autre que vous devez (selon le cake voulu), Mélanger bien jusqu'a l'obtention d'un -A mélange bien homogène.
- Si vous avez des fruits ou autres à ajouter à l'appareil c'est le moment.
- Monter les blancs d'oeufs en neige, ajouter les et mélanger précautionneusement (je vous expliquerai un autre jour la technique pour bien incorporer des blancs en neige à une préparation)

Verser la préparation dans un moule que vous avez garni au préalable de papier sulfurisé et hop au four qui doit être préchauffé à 180, laisser cuire une bonne cinquantaine de minute à 200 degré. Pour vérifier que le cake est bien cuit, planter un couteau fin en travers et si la lame ressors sèche c'est bon.

Voila pour la base, après laisser courir votre imagination.

Banane, fruit rouges, pomme ou kiwi c'est délicieux. (surtout kiwi et fruits rouges)

Grand marnier ou cognac donne un excellent arôme aux cakes.

La canelle est aussi la bienvenue dans de telle préparation.

Bon appétit. :)

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Le sphinx pose beaucoup de questions!


Sphinx est le mot grec qui dérive de l'ancien égyptien shesepankah qui signifie statue vivante.

J'ouvre cette rubrique avec le sphinx, bien qu'il ne soit pas que mythique puisque il existe une représentation gigantesque de cet animal chimérique sur le site de giseh avec la grande pyramide d'égypte. Intéressons nous un petit peu à cette gigantesque oeuvre d'art qui trône à travers le temps.

Le sphinx serait (cela est communément accepté dans les milieux ésotériques) une oeuvre d'une communauté atlante apres la destruction de leur civilisation.



"Sur le côté, et en aval de la pyramide de Khephren, se trouvent deux temples mais surtout le gigantesque sphinx.
Long de 74 mètres, pour une hauteur de 20 mètres, il est orienté plein est. Il fait face au soleil levant lors des deux équinoxes.
Il a été taillé d’un seul bloc, dans une crête de calcaire. Cette crête comprend un mamelon de roche dure surplombant d’une dizaine de mètres le reste du site.

C’est dans ce mamelon que la tête et le cou du sphinx ont été sculptés. Le reste du corps a été taillé dans le calcaire environnant.

Avant le règne de Thoutmosis, le monument était recouvert de sable jusqu’au cou.
Le pharaon a fait dégager le monument et a érigé une stèle pour marquer l’évènement.(1400 ans av j-c).....



"Le sphinx a été sculpté vers 2 500 avant notre ère par Khephren et à son image. Ce monument est l’image symbolique du roi Khephren mais également le gardien de la nécropole de Gizeh. (Référence Les sites archéologiques Editions Gründ)

J’ai personnellement consulté six ouvrages différents et trouvé les mêmes indications.

Pourquoi ce monument est-il attribué à Khephren ?

A 15 mètres au sud du sphinx, se trouve le temple de Khephren ou temple de la « Vallée ». Au 19e siècle, les égyptologues pensaient qu’il avait été construit en des temps reculés de la préhistoire.
Mais, cette certitude a été balayée après la découverte dans l’enceinte du temple de plusieurs statues de Khephren ornées d’inscriptions.
Les égyptologues modernes en ont donc conclu que si ces statues étaient là, c’est que le temple avait été construit par ce même roi et donc le sphinx également....

Jusque là, rien de bien extraordinaire, me direz-vous. Officiellement, la civilisation égyptienne est née vers 2 925 avant notre ère.
Selon les égyptologues, le Sphinx a été construit dans la même période que la deuxième pyramide de Gizeh.

Vous remarquerez tout de même qu’il n’a fallu que 400 ans à une civilisation « primitive » pour bâtir tous ces chefs-d’œuvre. Mais, c’est là un autre mystère."



En 1990, une équipe d’experts se rendit sur le site. Cette équipe était constituée du géophysicien Thomas L.Dobecki, d’un océanographe et de deux géologues dont le géologue Robert Schoch de l’Université de Boston

Après étude du site, ils en arrivèrent à la conclusion que le Sphinx était beaucoup plus usé par les intempéries que les monuments voisins, datant de l’Ancien Empire.

« L’érosion du Sphinx, comparée à celle des tombes de l’Ancien Empire, qui se trouvent à 200 mètres, signifie qu’il a des milliers d’années de plus que les tombes et donc que les pyramides.
Les traces d’érosion sont dues à la pluie et non au vent ».

Donc, les experts s’accordent à dire que le Sahara n’a pas connu de pluviosité importante depuis environ 3 500 ans.

Après étude du site, ils en arrivèrent à la conclusion que le Sphinx était beaucoup plus usé par les intempéries que les monuments voisins, datant de l’Ancien Empire.Hors il est sur et certain que cette région na pa ssubi d epluie fréquente depuis plus de 5000 ans.....

Il y a tout de même dans cette affaire un incroyable paradoxe. Les géologues n’ont aucun intérêt à dater le sphinx à une date plutôt qu’à une autre.
Ils se sont contentés de faire leur travail et d’en apporter les résultats.

Pourtant, les égyptologues et historiens refusent catégoriquement de prendre en considération ces preuves qu’on ne peut pourtant qualifier de fantaisistes.
Les traces d’une érosion éolienne ne sont absolument pas comparables à celles d’une érosion causée par la pluie.
C’est d’ailleurs bien ce qui semble fortement ennuyer les égyptologues."

http://www.dinosoria.com/sphinx_gizeh.htm

Je remercie l'auteur de ce site qui vient de m'en apprendre beaucoup.



Ces petits faits (réfutés par les égyptologues) sont des failles aux théories admises sur la civilisation égyptienne et remet en cause toute la vision de l'histoire de l'égypte en ouvrant grand la porte aux théories atlantes que je partage..

suite de l'article sur les forums du cercle histoire et spiritualité

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nous en discuto

jeudi 20 novembre 2008

D'autres monde de jan kounen

Un extrait du superbe documentaire sur le chamanisme de jan kounen. Un rapide apercu de différentes réalités. voyage au dela ou au dedans de notre réalité quotidienne, voyage que les chamans connaissent et utilisent depuis longtemps. voyage au coeur de a connaissance.

Je conseil vraiment ce doc à ceux qui s'intéressent à ce qui peut y avoir au delà de nos champ de perceptions habituels.

N'hésitez pas à laisser un commentaire.



Voyage au delà de la conscience ordinaire, danse avec l'Esprit des plantes jusqu'au confins, jusqu'a l'Esprit de la vie.

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Les quatres accords toltéques

Don miguel ruiz initié toltèque de la lignée des Aigles et auteur du livre "Les 4 accords toltèques" nous propose quatre "accords" (ce mot accord est d'une profondeur certaine pour l'auteur). 4 principes qui mènent sur le chemin de la libération de toutes entraves. Sans oublier qu'il y a un temps entre la compréhension et l'intériorisation intégrale de certains principes.





"En biologie, une espèce domestiquée, animale ou végétale est une espèce qui a acquis des caractères morphologiques, physiologiques ou même comportementaux nouveaux et héréditaires, résultant d’une interaction prolongée, d'un contrôle voire d'une sélection délibérée de la part de l’être humain pour qu'elle réponde à ses besoins."

Les premières espèces domestiquées furent le chien, la chèvre, le mouton, le boeuf. Miguel Ruiz fait référence au processus selon lequel nous recevons, en particulier dans notre enfance mais aussi tout au long de la vie, des croyances, principes, auxquels nous donnons notre accord. Ces croyances guident alors notre vie : nos pratiques, nos pensées, notre ressenti. Toutes ces croyances parasitent alors notre propre vie.

http://tolteque.thierrycros.net/premiereVisite.html






Que ta parole soit impeccable

Parle avec intégrité, ne dis que ce que tu pense. n'utilise pa sla parole contre toi même, ni pour médire sur autrui.



Ne réagis à rien de façon personelle

Ce que les autres disent et font, n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque tu es immunisé contre cela, tu n'es plus victime de souffrances inutiles.



Ne fais aucune supposition

aie le courage de poser des questions et d'exprimer tes vrais désirs. Communique clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendu et drames. A lui seul, cet accord peut transformer ta vie.



Fais toujours de ton mieux

Ton "mieux" change d'instant en instant, quelques soient les circonstances, fais simplement de ton mieux et tu évitera de te juger, de te culpabiliser et d'avoir des regrets.

fiche ken wilber.

articles connexes: krishnamurti ou conscience.

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Translation ou transformation: ken wilber

Translation ou transformation.

Dans une série de livres (A sociable God, Up from Eden, The Eye of Spirit, par exemple) j’ai essayé de montrer que la religion a toujours rempli deux fonctions très importantes mais très différentes l’une de l’autre. D’un côté, elle agit de façon à créer du sens pour le moi séparé : en offrant des mythes, des histoires, des contes, des récits, des rituels et des reconstitutions qui ensemble aident le moi séparé à trouver du sens et à endurer les revers et les blessures du terrible destin. Cette fonction de la religion ne change pas nécessairement ni habituellement le niveau de conscience d’une personne ; elle n’offre ni transformation radicale, ni la possibilité d’une libération qui pulvérise complètement le sentiment d’être un moi séparé. Au contraire, elle offre consolation pour le moi, elle le fortifie, le défend et lui donne de l’importance. Tant que le moi séparé croit aux mythes, accomplit les rituels, dit les prières, et embrasse les dogmes, il sera, croit-on fermement, « sauvé » – soit dans l’immédiat dans la gloire de Dieu ou par les faveurs de la Déesse, soit plus tard dans une vie après la mort avec l’assurance d’un émerveillement éternel.
D’un autre côté, la religion a aussi servi – et cela le plus souvent pour une très très petite minorité d’individus – une fonction de transformation radicale, de libération. Cette fonction de la religion ne fortifie pas le sentiment d’être un moi séparé, elle le pulvérise totalement. Au lieu de consolation, elle apporte dévastation ; de retranchement, le vide ; de contentement de soi, une explosion ; de réconfort, une révolution – bref, plutôt qu’un soutien conventionnel de la conscience cette fonction provoque une transmutation, une transformation du fondement de la conscience elle-même.
On peut parler de ces deux fonctions si importantes de la religion d’une autre manière : la première fonction, celle qui crée du sens pour le moi, est un mouvement de type horizontal ; la seconde, celle qui appelle à transcender le moi, est un mouvement de type vertical (plus haut ou plus profond selon la métaphore que vous utilisez). La première, je la nomme « translation », la seconde, « transformation ».


Dans la translation, le moi accède simplement à une nouvelle façon de penser, de ressentir la réalité. On lui offre une nouvelle croyance – qui sera peut être holistique au lieu d’être atomiste, apportera pardon là où il y avait culpabilité ou sera relationnelle plutôt qu’analytique. Le moi apprend alors à interpréter son monde et son existence selon les termes de sa nouvelle croyance, nouveau langage ou paradigme, et cette translation nouvelle et enchanteresse agira, au moins de façon temporaire, en soulageant ou diminuant la terreur qui par nature est tapie au tréfonds du moi séparé.
Mais dans la transformation, le processus même de translation est mis au défi, observé, miné pour finalement être mis en pièces. Dans une translation typique, le moi (ou le sujet) accède à une nouvelle façon de penser le monde (ou les objets) ; mais dans la transformation radicale, le moi devient sujet d’enquête, il est scruté, saisi par le cou, et littéralement étranglé jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Encore une fois, dans la translation horizontale – qui est de loin la fonction la mieux partagée, la plus étendue et la plus usitée de la religion – le moi devient, pour un temps, heureux dans son avidité, satisfait dans son esclavage, calmé face à l’épouvantable terreur qui est au cœur même de son conditionnement. Dans la translation, le moi pénètre endormi dans ce monde, et trébuche, myope et insensible, dans le cauchemar du Samsara, muni d’une carte cousue de morphine pour le guider. Tel est en effet la condition commune à toute l’humanité religieuse, condition que précisément les maîtres d’une spiritualité radicale et transformatrice sont venus défier et ont fini par défaire.
Car dans la transformation authentique, il n’est plus question de croyances mais de la mort du croyant ; plus question de translater le monde mais de le transformer ; plus question de trouver du réconfort, mais l’infini de l’autre côté de la mort. Le moi n’est pas là pour qu’on le satisfasse mais pour qu’on le réduise en cendres.
Alors que de toute évidence je viens de parler en termes favorables de la transformation et de dénigrer la translation, en réalité dans l’ensemble, ce sont deux fonctions incroyablement importantes et totalement indispensables. Les individus ne sont pas pour la plupart nés éveillés. Ils naissent dans un monde de péché et de souffrance, d’espoir et de peur, de désir et de désespoir. Ils naissent en tant que moi, disposé et pressé d’en découdre, un moi débordant d’appétit, de soif, de larmes et de terreur. Ils commencent à un très jeune âge à apprendre à translater leur monde, l’interpréter pour le comprendre et lui donner un sens, et pour se défendre de la terreur et de la torture à peine dissimulées sous la surface heureuse du moi séparé.
Pour autant que nous, vous et moi, puissions vouloir transcender la simple translation et trouver une transformation authentique, il n’en est pas moins vrai que la translation remplit un rôle absolument nécessaire et crucial pour une part essentielle de notre vie. Ceux qui ne peuvent translater correctement avec un certain degré d’intégrité et de véracité, tombent rapidement dans la névrose ou, pire, la psychose. Le monde cesse alors d’avoir un sens : au lieu d’être transcendées, les frontières entre le moi et le monde commencent à s’écrouler. Loin de la révélation, c’est la régression, non la transcendance mais le désastre.
Cependant à un moment donné de notre processus de maturation, même la translation la plus adéquate et la plus solide ne remplit plus son rôle de consolation. Aucune nouvelle croyance, aucun nouveau paradigme, mythe ou idée ne ternira le flot d’une angoisse grandissante. Ce n’est plus une nouvelle croyance pour le moi mais une transcendance totale du moi qui devient alors le seul chemin possible.


Et pourtant les personnes prêtes à suivre un tel chemin sont une infime minorité. Elles l’ont toujours été et le seront probablement toujours. Pour le plus grand nombre, une quelconque croyance religieuse tombera dans la catégorie « consolation », utilisée comme une nouvelle translation horizontale pour façonner un sens à ce monde monstrueux. La religion a en majorité toujours servi cette première fonction et elle le fait très bien.
Voilà pourquoi j’utilise le terme de « légitimité » pour décrire cette première fonction (la translation horizontale et la création de sens pour le moi séparé). Offrir une légitimité au moi – une légitimité pour ses croyances, paradigmes, visions du monde, et façons de vivre – est une part importante des services rendus par la religion. Ce rôle de légitimation – aussi temporaire, relative, non-transformatrice, ou illusoire qu’il soit – a néanmoins représenté la plus importante fonction – unique en son genre – des traditions religieuses mondiales. Par sa capacité à offrir un sens horizontal, une légitimité et une sanction au moi et à ses croyances, ce rôle de la religion a de tout temps servi de « ciment social » unique, le plus important qu’une culture puisse avoir.
Il n’est jamais facile ni léger de toucher au ciment fondamental qui donne sa cohérence à une société donnée. Car le plus souvent, lorsque ce ciment se dissout – lorsque la translation se dissout – il en résulte, comme nous le disions plus haut non pas une révélation mais une régression, non pas une libération mais un chaos social. (Nous y reviendrons.)
Là où la religion de translation apporte légitimité, la religion de transformation offre authenticité. Les quelques individus qui sont mûrs – c’est-à-dire dégoûtés des souffrances du moi séparé et désormais incapables d’embrasser la vision du monde légitime – entendent de plus en plus intensément l’appel à une authenticité, un éveil, une libération authentiques. Et selon votre capacité à supporter la souffrance, vous répondrez tôt ou tard à l’appel de l’authenticité de la libération sur l’horizon perdu de l’infini.
La spiritualité de transformation ne cherche pas à soutenir ou à légitimer une vision du monde existante, au contraire, c’est en pulvérisant tout ce que le monde pense être légitime qu’elle apporte une réelle authenticité. La conscience légitime est sanctionnée par le consensus, adoptée par l’esprit de troupeau, embrassée simultanément par la culture et la contre-culture, promue par le moi séparé comme étant la façon de donner un sens au monde. Mais la conscience authentique se décharge rapidement de tout cela pour s’installer dans une perspective qui ne voit qu’une infinité radieuse dans le cœur de toute âme et ne respire qu’une atmosphère d’éternité extraordinairement simple.


La spiritualité de transformation, la spiritualité authentique, est ainsi révolutionnaire. Elle n’offre aucune légitimité au monde, elle le fracasse ; elle ne console pas le monde, elle le pulvérise. Elle ne satisfait pas le moi, elle le défait.
Cela nous conduit à plusieurs conclusions.

Qui veut réellement se transformer?
Il est assez communément établi que l’Orient est simplement inondé de spiritualité authentique et transformatrice alors que l’Occident, de par le passé et aujourd’hui avec le « New Age », n’est doté que de diverses formes de spiritualités horizontales, translatives, purement légitimes et donc forcément tièdes. Bien qu’il y ait une certaine vérité dans ces dires, la situation réelle est encore plus sombre et cela tout autant en Orient qu’en Occident.
Tout d’abord, alors qu’il est vrai que l’Orient à produit un plus grand nombre de maîtres authentiques, il n’en est pas moins vrai que le pourcentage de la population orientale qui est engagé dans une spiritualité authentiquement transformatrice demeure misérablement infime. J’ai posé la question à Katigiri Roshi, maître auprès de qui j’ai vécu ma première révélation (et non régression, espérons-le) : « Combien y a t il eu d’authentiques grands maîtres Ch’an ou Zen depuis le début des temps ? » Sans hésiter, il me répondit : « Peut-être un millier tout au plus. » J’ai demandé à un autre maître Zen combien de maîtres Zen Japonais éveillés – profondément éveillés – vivaient aujourd’hui, et il me répondit : « A peine une douzaine. »
Prenons comme hypothèse que ces réponses reflètent approximativement la vérité. Regardons les chiffres. Même si nous disons qu’il y a eu, au cours de son histoire en Chine, un milliard d’individus (une estimation très faible), cela voudrait dire que seules mille personnes sur un milliard sont passées maîtres dans une spiritualité de transformation authentique. Pour ceux d’entre vous qui n’avez pas à disposition une calculatrice, cela représente : 0, 000 000 1 pour cent de la population totale. Et même si l’on porte le chiffre à, disons, un million plutôt qu’un millier, cela ne représente que 0,001% de la population, autant dire une goutte d’eau dans l’océan.
En conséquence, on peut affirmer sans risque de se tromper que le reste de la population était, et est toujours, engagé au mieux dans diverses formes de religion horizontale, translative, purement légitimiste. Ils se livrent à des pratiques magiques, des croyances mythiques, des prières de supplication égotiques, des rituels magiques, etc. – autrement dit, des méthodes translatives pour donner un sens au moi séparé, fonction translative qui était, comme nous le disions, le ciment social le plus important jusqu’à ce jour de la culture chinoise (comme de toutes les autres cultures).
Ainsi, sans en aucun cas dénigrer les contributions réellement époustouflantes des superbes traditions orientales, on ne peut que constater que la spiritualité transformatrice radicale est extrêmement rare, n’importe où sur la planète et dans l’Histoire. (Les chiffres pour l’Occident sont encore plus déprimants. Je n’insiste pas.)
Donc, bien qu’il soit peut être juste de se lamenter sur le très petit nombre d’individus qui aujourd’hui sont engagés dans une réalisation spirituelle authentique en Occident, ne nous leurrons pas en déclarant que les choses étaient radicalement différentes en des temps plus anciens ou dans des cultures différentes. La situation a été à l’occasion un peu meilleure que celle que nous vivons aujourd’hui en Occident, mais la vérité n’en demeure pas moins que la spiritualité authentique est un oiseau incroyablement rare, en tout temps et en tout lieu. Partons alors de ce constat indéniable que la spiritualité verticale, transformatrice et authentique est un des joyaux les plus précieux de toutes les traditions humaines et cela précisément parce que comme tout joyau, elle est extrêmement rare.
En second lieu, bien que nous soyons tous deux profondément persuadés que le rôle le plus important que nous puissions remplir est d’offrir au monde une authentique spiritualité transformatrice, en réalité, ce que nous devons faire, principalement, pour apporter dans ce monde une spiritualité décente, est de proposer des modes de translation plus bienfaisants, plus salutaires. En d’autres termes, si nous-mêmes pratiquons, ou offrons, une spiritualité transformatrice authentique, ce que nous devons faire néanmoins pour une large part dans un premier temps, c’est mettre à la disposition des autres une méthode plus adéquate de translation de leur condition. Nous devons commencer par des translations salutaires avant de pouvoir offrir de façon efficace des transformations authentiques.
La raison en est que si vous retirez de façon trop abrupte, rapide ou inepte la translation à un individu ou une culture, il en résultera, je le répète, une régression et non une révélation, une dépression plutôt qu’un soulagement.
Deux exemples : En débarquant aux Etats-Unis, Chögyam Trungma Rimpoche, grand (bien que controversé) maître tibétain, est devenu célèbre parce qu’il répondait toujours à la question : quel est le sens du Vajrayana ? par ces mots : « Tout est Ati. » En d’autres termes, il n’y a qu’esprit éveillé partout où vous posez les yeux. L’ego, le Samsara, le Maya et l’illusion – rien n’a besoin de disparaître car rien de tout cela n’existe en réalité. Il n’y a que l’Ati, il n’y a qu’Esprit, il n’y a que Dieu, il n’y a partout que Conscience non divisée.
Absolument personne n’a compris. Personne n’était prêt à entendre cette réalisation radicale et authentique d’une vérité qui existe déjà et toujours. Alors Trungpa a fini par introduire toute une série de pratiques « mineures » aboutissant à cette ultime et radicale « non-pratique ». Il a introduit les Neuf Yanas comme fondement de la pratique – autrement dit, il a proposé neuf étapes, ou niveaux de pratique, qui mènent à l’ultime « non-pratique » du déjà et toujours Ati.
Beaucoup de ces pratiques étaient de simples translations, d’autres étaient ce que l’on pourrait appeler des pratiques de « transformation mineure » : mini-transformations par lesquelles le corps/esprit devenait plus ouvert à l’éveil radical déjà-accompli. Ces pratiques – de translations mineures – étaient nées de la « pratique parfaite », de la non-pratique, c’est-à-dire de la prise de conscience radicale, instantanée et authentique que, depuis le commencement, il n’y a que l’Ati. Ainsi, bien que le but préalable et le fondement permanent étaient l’ultime transformation, Trungpa a éprouvé le besoin de proposer des pratiques de translation et de transformation mineures afin de préparer ses élèves à l’évidence de ce qui est.

Il s’est passé exactement la même chose pour Adi Da, autre maître influent (et tout aussi controversé). Il s’agit cette fois-ci d’un américain. A l’origine il enseignait uniquement le « chemin de la compréhension » : non pas un chemin pour atteindre l’éveil, mais une investigation du pourquoi de ce désir d’éveil. Le désir d’éveil n’est en fait que la tendance avide de l’ego de tout saisir. Ainsi c’est la recherche même qui nous empêche de le vivre. La « pratique parfaite » ne consiste plus alors à chercher l’éveil mais à enquêter sur la motivation de la recherche elle-même. De toute évidence le but de cette quête est d’éviter le présent et seul le présent détient la réponse : rechercher toujours, c’est manquer la cible. Vous êtes toujours déjà esprit éveillé, et par conséquent chercher l’esprit équivaut à nier l’esprit. Vous ne pouvez pas plus réaliser l’esprit que vous ne pouvez réaliser vos pieds ou acquérir vos poumons.
Personne n’a compris. Alors Adi Da, tout comme Trungpa, a introduit une série de pratiques translatives et de pratiques de transformation mineures – sept étapes de pratiques, en fait – pour vous mener au point où vous pouvez vous dispenser de toute pratique et rester ouvert à la toujours/déjà vérité de votre condition éternelle et hors du temps qui était depuis le commencement absolument présente, mais ignoré de façon brutale par votre désir effréné de chercher.
Quoi que vous puissiez penser de ces deux maîtres, un fait demeure : ils sont les premiers à avoir sérieusement tenté d’introduire aux Etats-Unis la notion de « Tout est Ati » – Tout est Esprit – par conséquent toute recherche d’esprit est précisément ce qui en empêche la réalisation. Et tous deux ont découvert que même si l’on est profondément éveillé à l’Ati, éveillé à la vérité radicale et transformatrice du présent, les pratiques translatives et de transformation mineures sont néanmoins un préalable nécessaire à la transformation ultime.
Ma seconde conclusion serait donc, qu’en plus d’offrir une transformation radicale et authentique, nous devons toujours rester sensibles et attentifs aux nombreux modes de pratiques mineures et translatives qui sont eux aussi bénéfiques. Cette position plus généreuse en appelle à une « approche intégrale » de la transformation dans son ensemble, une approche qui honore et incorpore beaucoup de pratiques de transformation mineures et translatives qui recouvrent les aspects physiques, émotionnels, mentaux, culturels et communautaires de l’être humain. Cela en préparation et afin de devenir une expression de la transformation ultime vers l’état toujours/déjà présent.
Ainsi, même s’il est juste de critiquer la religion purement translative (et toutes les formes mineures de transformation), nous réalisons qu’une approche intégrale de la spiritualité est une combinaison du meilleur de l’horizontal et du vertical, de la translation et de la transformation, du légitime et de l’authentique. Concentrons alors nos efforts sur une vue d’ensemble saine et équilibrée de la situation humaine.

Sagesse et Compassion
Mon point de vue n’est-il pas terriblement élitiste ? Mon Dieu, je l’espère. Si vous regardiez un match de basket ne préféreriez-vous pas voir jouer Michael Jordan que moi ? Si vous aimez la pop musique, pour qui êtes vous prêt à payer pour écouter ? Moi ou Bruce Springsteen ? Lorsque vous lisez de la belle littérature, préférerez-vous passer du temps à lire Tolstoï ou moi ? Si vous payez 64 millions de dollars pour un tableau, le feriez-vous pour un Van Gogh ou pour un de mes tableaux ?
L’excellence est élitiste. Y compris l’excellence spirituelle. Mais l’excellence spirituelle, est un élitisme auquel nous sommes tous invités. Nous nous tournons d’abord vers les grands maîtres comme Padmasambhava, sainte Thérèse d’Avila, le Bouddha, Dame Tsogyal, Emerson, Eckhart, Maimonide, Shankara, Sri Ramana Maharshi, Bodhidharma, ou Garb Dorje. Mais leur message est toujours le même : laissez cette conscience qui est en moi être en vous. Vous commencez comme élitiste et vous finissez égalitaire, toujours.
Mais entre temps, il y a cette sagesse furieuse qui hurle dans nos cœurs; nous devons, tous, garder notre attention sur le but de la transformation ultime. Donc toute spiritualité intégrale ou authentique inclura forcément toujours un appel critique, intense et par moments polémique, de la part du camp de la transformation au camp purement translatif.
Si nous utilisons les pourcentages du chinois Ch’an comme exemple de base, cela veut dire que 0,0000001% de la population est engagé de façon active dans une authentique spiritualité, alors que 0,99999999 % de la population est impliqué dans des systèmes de croyances non transformatrices, non authentiques, purement translatives ou horizontales. Et cela veut dire, eh oui, que la grande majorité des aspirants spirituels dans ce pays comme partout ailleurs sont impliqués dans des pratiques qui sont loin d’être authentiques. Il en a toujours été ainsi; et c’est le cas maintenant. Ce pays ne fait pas exception.
Ce qui devient beaucoup plus dérangeant en Amérique aujourd’hui, est qu’une immense majorité d’adhérents de mouvements spirituels horizontaux prétendent souvent être à l’avant-garde de la transformation spirituelle, d’apporter le « nouveau paradigme » qui va changer le monde, la « grande transformation » dont ils sont les éclaireurs. Mais dans la plupart des cas ces nouveaux paradigmes ne sont pas transformateurs du tout. Ils sont purement et agressivement translatifs. Ils n’offrent pas de moyens efficaces pour démanteler le moi, mais proposent au moi de nouvelles façons de penser. Pas des moyens de transformation, mais des nouvelles façons de translater. En fait, ce que la plupart de ces mouvements proposent ce ne sont ni des pratiques ou des séries de pratiques, ni des sadhana, satsang, shikan-taza ou yoga. Ce que la plupart de ces mouvements offrent c’est : lisez mon livre sur le nouveau paradigme ! Tout cela est profondément dérangé et profondément dérangeant.
Ainsi les camps spirituels authentiques, tout en gardant le cœur et l’esprit des grandes traditions de transformation, feront coexister deux choses : une appréciation et un engagement pour les pratiques mineures et translatives (dont dépend leur succès généralement) et un cri du cœur tonitruant – hurlant que cette translation ne suffit pas en elle-même.
Par conséquent tous ceux qui ont été bousculés dans la profondeur de leur âme par la transformation authentique doivent, je le crois, en découdre avec le profond engagement moral, lancer cet appel du cœur – que ce soit tranquillement avec douceur et pleurant de réticence; ou avec un feu brûlant et une sagesse furieuse; ou par l’analyse lente et prudente; ou en étant un inébranlable exemple public. L’authenticité porte en elle de façon absolue une obligation et un devoir. Vous devez l’exprimer, secouer l’arbre de la spiritualité, braquer sur les yeux des complaisants les phares de votre réalisation au mieux de votre capacité. Vous devez laisser cette réalisation radicale déferler à travers vos veines pour ébranler ceux qui vous entourent.
Et si par malheur vous manquez à cet appel, vous trahirez votre propre authenticité. Vous dissimulerez votre état véritable. En refusant de déranger les autres, vous refuserez de vous déranger vous-même. Vous serez de mauvaise foi avec un mauvais relent d’infini.
Parce que, voyez-vous, ce qui est alarmant, c’est que toute réalisation porte en elle un terrible fardeau : ceux à qui il a été donné de voir sont simultanément harnachés à l’obligation de communiquer cette vision en termes très clairs. Tel est le contrat. Il vous a été permis de voir la vérité à la condition que vous la communiquiez aux autres (tel est en fait la signification des vœux du bodhisattva). Par conséquent, si vous avez vu, vous devez tout simplement le dire. Le dire avec compassion, le dire avec une folle sagesse, ou le dire par des moyens habiles, mais dire, il le faut.
Voilà le vrai et terrible fardeau, qui ne laisse aucune place à la timidité. Que l’on puisse se tromper n’est pas une excuse : que vous soyez juste ou non dans votre façon de communiquer n’a guère d’importance. Comme nous le rappelait si brutalement Kierkegaard, ce n’est qu’en parlant avec passion de votre vision que la vérité pourra pénétrer d’une façon ou d’une autre la réticence du monde. Il n’y a que cela qui compte. Que vous ayez raison ou que vous ayez tort, vous ne le découvrirez qu’à la force de votre passion. C’est votre devoir de mettre en avant cette découverte – de n’importe quelle façon – donc il est de votre devoir de dire votre vérité avec toute la passion et le courage que vous pourrez puiser dans votre cœur. Votre devoir est de crier comme vous le pouvez.
Le monde vulgaire hurle déjà et avec un vacarme tellement assourdissant que les voix plus justes sont à peine audibles. Le monde matérialiste déborde de publicités, d’attractions, d’incitations hurlantes, de commerce criard, de vagissements de bienvenue, d’invites aguichantes. Loin de moi l’intention d’être dur : il est important d’honorer les engagements mineurs, mais on ne peut ignorer que « âme » est devenu le mot le plus galvaudé dans les titres des meilleurs ventes en librairie. Cependant « l’âme » dont parlent ces livres n’est qu’un travestissement de l’ego. Dans l’appétit dévorant de l’avidité translative, le mot « âme » a pris le sens non pas de ce qui est éternel en nous, mais de ce qui en nous se débat à grands cris dans ce bas monde. Ainsi, aussi absurde que cela puisse paraître, « prendre soin de son âme » a fini par ne signifier rien d’autre que de se concentrer intensément sur notre moi ardemment séparé. Le mot « spirituel » est sur toutes les lèvres mais pour ne se référer généralement qu’à un sentiment profondément égotique, comme « cœur » finit par signifier toute sensation sincère de contraction intérieure.
Tout cela, en vérité, n’est que le bon vieux jeu de la translation sur son trente et un pour aller en ville. Cela serait plus qu’acceptable sans le fait alarmant que toutes ces manœuvres translatives sont dotées agressivement du nom de transformation, lorsqu’en fait ce ne sont que de fringantes translations. En d’autres termes, il semble que dans ce jeu de faire de toute nouvelle translation une grande transformation, il y ait hélas une profonde hypocrisie. Et le monde dans son ensemble, en Orient comme en Occident, au Nord comme au Sud, est et a toujours été totalement sourd à cette calamité.


Ainsi donc si, devant l’amplitude de votre propre réalisation authentique, vous vous prépariez à murmurer gentiment à l’oreille de ce monde presque sourd, mon ami, je vous dis non. Vous devez hurler. Hurler depuis le tréfonds de votre vision, comme vous le pouvez.
Non sans discrimination pourtant. Procédons à ce cri transformateur avec prudence. Laissons les petites poches de spiritualité transformatrice radicale, de spiritualité authentique concentrer leurs efforts et transformer leurs étudiants. Laissons ces poches commencer à exercer leur influence doucement, avec prudence, responsabilité et humilité, et tout en embrassant une tolérance absolue pour tous les points de vue, tenter néanmoins de défendre une spiritualité authentique, véritable et intégrale, tout cela par l’exemple, par le rayonnement, par une évidente délivrance, une libération manifeste. Que ces poches de transformation persuadent le monde et ses individus réticents avec douceur, défient leur légitimité, leurs translations qui limitent, et suscitent l’éveil de la torpeur qui hante le monde dans son ensemble.
Que cela commence ici, maintenant – avec vous, avec moi – avec notre engagement à respirer dans l’infini jusqu’à ce que l’infini seul devienne l’unique affirmation que le monde reconnaisse. Qu’une réalisation radicale irradie de nos visages, hurle de nos cœurs et tonne de nos esprits, ce fait simple et évident : que vous, dans l’immédiateté même de votre conscience présente, êtes le monde dans sa totalité avec toute sa froideur et sa fièvre, toutes ses gloires et sa grâce, tous ses triomphes et ses larmes. Vous ne regardez pas le soleil, vous êtes le soleil; vous n’entendez pas la pluie, vous êtes la pluie; vous ne touchez pas la terre, vous êtes la terre. Et dans cette lumière simple et claire, que l’on ne peut remettre en cause, la translation a cessé en tous les domaines, et vous vous retrouvez transformé en Cœur du « Kosmos » lui-même et là, à ce moment précis, tout simplement, tout tranquillement, tout est défait.
L’émerveillement et le remords vous seront alors complètement étrangers, de même que le moi et les autres, le dedans et le dehors n’auront plus aucun sens pour vous. Et dans ce choc de la reconnaissance – lorsque mon Maître est mon Moi et le Moi est le « Kosmos » dans sa totalité – vous pénétrerez doucement le brouillard de ce monde et le transformerez totalement en ne faisant rien.
Et alors, et seulement alors – avec compassion, soin et clarté, vous écrirez enfin, sur la tombe d’un moi qui n’a jamais existé : Tout est Ati.

http://www.now1.info/Fr/Textes/Translation_transformation/transformation_spirituelle.htm