samedi 22 novembre 2008
Paracelse l'alchimiste!
Qui est paracelse?
Pas évident de déméler la légende des faits historiques avec de tels personnages qui ont enflammés l'imagination de tout les curieux et les plumes romanesques des auteurs ajoutent encore de l'ampleur au personnage. Je ne me veux pas historien donc laisserai la réalité de la légende se méler, n'est ce pas comme ça que naissent les mythes?
Paracelse est Suisse (1493-1541) son nom est Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, son père est médecin et chimiste il va lui enseigner les rudiments de son art et ceux de la pensée humaniste.
Il poussera les études de chimie sous les instructions de trithème. (Jean tritéme (1462-1516), Ioannis Trithemius en latin, abbé Allemand de son état, est considéré comme un des pères de la cryptographie et souvent considérer comme alchimiste.) il devint en 1522 chimiste et médecin diplomé.
Il se fait nommer paracelse car il se dit plus que celse (medecin romain Aulus Cornelius Celsus, est l'auteur de «Arte medical», soit huit tomes encyclopédiques portant sur la médecine de l'Antiquité et rassemblant en synthèse tout le savoir médical depuis Hippocrate), devient médecin itinérant et commence à faire parler de lui dans les cours d'europe et dans les grandes villes où il passe. Plusieurs guérisons dites mystérieuses lui sont attribuées ce qui fait naitre la renommée.
Il critique la médecine établie et malgré ses détracteurs impose ses vues à beaucoup. Il se nomme prince des deux médecines. Il à une personalité que certains disent caustique et le propos franc, muni d'une langue acérée qui fait naitre rapidement la polémique, anti conformiste, certains y verrons même un révolutionnaire.Tout cela à mon sens n'est pas en accord avec le discret alchimiste ou même le secret rose-croix. Ce qui me fait dire que paracelse etait particulier parmi les particuliers.
Ses connaissances, disent la plupart, dépasse l'étendue des enseignements traditionnels de chimiste et de médecin, ou a t'il acquis toute ces connaissance, lors de ces pérégrinations?
Voici une petite explication tirée d'un de ces nombreux écrit:
"Les maladies errent par toute la terre. Si un homme souhaite les comprendre, il lui faut errer lui aussi. Il lui faut voir la nature là où elle prodigue ses minéraux ; et comme la montagne ne vient pas à lui, il doit aller à elle. »
« Quiconque a le désir de pénétrer la nature doit en fouler le livre vivant de ses propres pieds. L'écriture s'apprend par des lettres ; la nature par les contrées dont chacune est un livre. Et l'homme, en voyageant, doit en feuilleter les pages. »
Paracelse a écrit une foule de travaux qui lui valent encore aujourd'hui l'intérêt de beaucoup de chercheurs. Il est l'auteur de traités sur la spagythérapie et pour définir ce que c'est, il faut savoir d'où proviennent les mots «spao» (séparer) et «ageiro» (réunir).
Selon l’article «Qu'est-ce qu'un spagythérapeute?» paru dans la revue Biosoin, il s’agirait de décomposer la vie, de la débarrasser de ses impuretés, puis de la recomposer à un niveau supérieur d'évolution. Pour l'intervention, l'alchimiste spagyriste a besoin de l'âme, de l'esprit et du corps de la plante pour guérir les maladies, sous ses aspects tant psychologique que physique, avec comme objectif d'apporter l'équilibre chez l'humain.
Selon lui, le corps humain se compose de trois substances, le sel, le soufre et le mercure, et il définit l’entité toxique comme étant ce qui cause les maladies tartriques stomacales (causées par l’acide tartrique). Et voila mis en lumière trois éléments qui remplacent pour paracelse les quatres éléments d'aristote:
- Le mercure: l'essence des fluides vaporeux, et non pas l'élément chimique qui porte aujourd'hui ce nom.
- Le sel: l'essence des solides, différente du sel de table.
- Le souffre: l'essence des substances huileuses, sans relation non plus avec l'élément chimique.
Voici un lien avec quelques ouvrages d'époques de paracelse numérisé et mis en ligne par l'université de Strasbourg, j'ai trouvé interressant juste de pouvoir voir l'un ou l'autre de ses livres.
http://imgbase-scd-ulp.u-strasbg.fr/displayimage.php?album=177&pos=7
On lie souvent le personnage au mystérieux ordre de la rose croix dont les manifestes pârus les siècles suivant lui sont souvent attribués, il y aurait bien des choses à dire sur cet ordre supposé secret et que l'on retrouve sur bien des chemins qui mène à la connaissance.
Voici quelques mots sur ce mystérieux et renommé personnage, il faudrait une thése complète pour parler de cet Artiste aux profondes et multiples connaissances.
Voici encore quelques citations qui illustrent bien le personnage:
"Nous ne sommes pas nés seulement de notre mère. La terre aussi est notre mère Qui pénètre en nous jour après jour Avec chaque bouchée que nous mangeons."
"Là où l'esprit souffre, le corps souffre aussi."
"Ce qui est une nourriture pour l'un, est un poison pour l'autre."
"Mes écrits dureront et subsisteront jusqu'au dernier jour du monde comme véritables et incontradicibles."
"Tout est poison, rien n'est sans poison. Seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison."
Beaucoup d'histoires fantastiques et romanesques circulent sur Paracelse. Je vous en laisse deux trouvées au hasard de la toile.
La rose de Paracelse
La légende, cette aurore posthume qui ne revient qu'aux êtres d'exception, s'est emparée de Paracelse.
Un homme, un jour, était venu trouver l'illustre guérisseur et, très humblement, lui avait demandé :
– Est-ce bien vrai tout ce qui se dit sur toi ? tes remèdes merveilleux, tes dons extraordinaires, ton pouvoir surnaturel? Est-il vrai qu'à partir de leurs cendres tu puisses rendre la vie aux choses ? On m'a dit que, brûlant une rose, tu pouvais la ressusciter !
Enveloppant l'étranger d'un regard calme, Paracelse lui avait alors répondu :
– Ami, il ne faut point accréditer de telles histoires. Non, vraiment, je ne suis rien qu'un très-pauvre homme, vivant dans les tribulations et la misère. Ce que je fais, je le fais de mon mieux, avec mon cœur. Voilà tout. Mais toi, ne donne pas créance aux paroles insensées. Va ton chemin, oublie ce qu'on t'a dit et qui ne vaut pas qu'on s'y attarde !
Or, tandis qu'il s'exprimait ainsi, Paracelse remuait dans sa main un peu de cendre.
– Mais pourtant, insistait l'homme, ces témoignages qui courent de ville en ville : se peut-il que tant de choses se disent sans raison ? Ton nom est sur toutes les bouches avec celui de la guérison et celui du prodige !
– Cher visiteur, crois-moi : il n'en est rien. Les gens racontent, mais ne te trouble pas. Je le répète : va ta vie, fais ton devoir, aide et aime tes proches et n'oublie pas Dieu sans qui tu ne serais rien. Mais laisse cette fable que répandent les langues bavardes et crois bien que je ne suis rien d'autre que ton frère parmi les hommes, celui-là même qui est ici devant toi.
Alors l'inconnu se retira. Et Paracelse, toujours, remuait la cendre dans sa main. Il suivit des yeux l'homme qui s'éloignait et quand sa silhouette se fut évanouie dans la distance, il leva lentement cette main qu'il avait tenue cachée et dans laquelle une rose venait d'éclore.
Paracelse et le Diable
En ce temps-là, le fameux docteur Paracelse habitait la ville d'Innsbruck, en Autriche. Or un matin qu'il se promenait dans les bois, il s'entendit appeler par son nom sans tout d'abord savoir d'où venait la voix.
– Théophrastus ! Théophrastus !
Il chercha tout autour de lui et finit par s'apercevoir que les paroles sortaient d'un sapin, et plus précisément d'un trou que bouchait un morceau de bois sur lequel était gravées trois croix. Il s'en approcha et pria l'invisible interlocuteur de se faire connaître.
– Je suis le Diable, fit la voix, un saint homme m'a enfermé ici et les croix que tu vois m'interdisent de retrouver la liberté.
– Que me donneras-tu si je te sors de là, lui dit alors Paracelse.
– Que souhaites-tu, fit la voix dans l'arbre.
– Un médicament qui guérit toutes les maladies, une teinture qui transforme les métaux vulgaires en or, enfin...
– Cesse ! hurla le Diable. Trois est pour moi un chiffre détestable, mais je pourrai réaliser tes deux premiers souhaits.
Alors Paracelse ôta le bouchon de bois et fit un pas en arrière. Il n'avait pas plutôt accompli ce geste qu'il vit sortir une petite araignée noire qui se laissa glisser sur la mousse et s'évapora au contact du sol. Dans le même moment apparut un homme maigre et noir, avec des yeux luisants comme des braises. Il sortit pour ainsi dire de terre, remerciant avec une grande courtoisie celui qui l'avait délivré. Puis il prit une baguette de coudrier et en frappa une roche voisine. Celle-ci se fendit en deux découvrant une sorte d'antre où il pénétra. Il en ressortit bientôt avec deux flacons qu'il remit au docteur. L'un contenait le remède universel, l'autre la teinture qui change tout en or.
– Maintenant, dit le Diable tandis que le rocher se refermait, je veux tirer vengeance du misérable qui m'a tenu si longtemps prisonnier dans cet arbre.
Mais Paracelse qui ne l'entendait pas de cette oreille lui déclara :
– Celui qui t'a enfermé ici doit être un grand magicien !
– Peuh ! ricana le Diable, il est si simple pour moi de prendre une petite forme !
– Je parierais volontiers mes deux flacons, l'interrompit Théophraste, que la chose est impossible et que ce que j'ai vu tout à l'heure n'est rien d'autre qu'une illusion.
– Eh bien ! regarde, fit le Démon.
Et l'instant d'après, reprenant sa forme d'insecte, il disparut dans le trou du sapin.
– A moi les deux bouteilles, lui cria-t-il alors de l'intérieur.
Mais Paracelse, sans se soucier de ce qu'il disait, se saisit rapidement du bouchon et le remit à sa place. Et voici qu'à nouveau, le Diable était prisonnier. Colère, menaces, supplications : rien n'y fit et il eut beau se démener au point de faire tomber toutes les pommes de pin des branches, son vainqueur ne voulut rien savoir et s'en retourna chez lui muni des précieuses fioles grâce auxquelles il devint bientôt célèbre.
Près d'Innsbruck, l'Esprit du mal est toujours retenu dans son trou et les gens racontent que dans la forêt se trouve un arbre qui tremble continûment sans que le vent souffle et d'où sortent gémissements et menaces. Sans rien savoir de cette histoire, ils l'ont nommé l'Arbre du Diable.
http://www.moncelon.com/paracelse4.htm
Source:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paracelse
http://www.universalis.fr/encyclopedie/N132571/PARACELSE.htm
http://www.moncelon.fr/paracelse1.htm
http://forum-spiritualite.forumpro.fr/
Libellés :
histoire et archéologie
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